Dans un billet de blog, Microsoft indique que près de 95 % des ordinateurs équipés de Windows 10 disposaient d'un antivirus déjà compatible avec Windows 10 Creators Update lors de sa publication en avril.

Il est surtout précisé que pour " le petit nombre " d'applications antivirus nécessitant une mise à jour pour une compatibilité avec la Creators Update, une fonctionnalité a été développée afin d'alerter l'utilisateur de la nécessité d'installer ultérieurement une nouvelle version de l'antivirus. Le cas échéant, certains éléments des antivirus sont désactivés de manière temporaire.

Lorsque l'antivirus tiers incompatible est mis à jour, celui-ci est réactivé et peut alors continuer de fonctionner. Il est fait en sorte de ne pas laisser l'utilisateur sans protection avec Windows Defender qui prend le relais, y compris quand un abonnement pour un antivirus expire. Là-encore, l'utilisateur est prévenu.

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Si le nom de Kaspersky Lab n'est jamais cité dans le billet de blog, cet " aveu " fait directement écho à la prise de bec avec l'éditeur russe de solutions de sécurité. Ce dernier a récemment déposé plainte auprès de la Commission européenne et de l'Office fédéral de lutte contre les cartels en Allemagne. Il reproche à Microsoft un abus de position dominante avec Windows sur ordinateur et l'antivirus Windows Defender proposé par défaut dans Windows 10.

Microsoft met en avant son travail avec les éditeurs d'antivirus, alors que l'un des reproches de Kaspersky Lab est de ne pas leur donner assez de temps pour adapter leurs produits à une nouvelle mise à jour majeure de Windows.

Après une plainte déposée en Russie fin 2016, Eugene Kaspersky, le patron et cofondateur de Kaspersky Lab, avait lui-même reconnu en mai des améliorations positives de la part de Microsoft. Beaucoup de bruit pour rien ?