Linux (fr)

  • PyConFR 2018, du 4 au 7 octobre à Lille : appel à contributions (Dépêches LinuxFR)

    PyConFR18

    La PyConFR, c’est le rassemblement annuel francophone de passionnés et curieux du langage Python. Cette année, on invite la communauté à se retrouver à Lille du 4 au 7 octobre.

    Pour ceux qui ne connaissent pas la formule, les deux premiers jours (jeudi et vendredi) sont dédiés à des sprints (hackathons), et le week‐end sera rempli de conférences et d’ateliers découverte.

    Contribuez à cette édition et aidez‐nous à la rendre mémorable en proposant du contenu : conférences, ateliers, sprints !

    Quelques idées de sujets : enseignement du langage, montée en charge (scaling), sécurité, science des données, apprentissage automatique (machine learning), retour d’expérience, empaquetage, présentation d’une bibliothèque, Internet des objets (IoT), asynchrone, communauté, diversité, pyre-check, 2to3, PyPy, Python vs Go, intégration et livraison continues (CI/CD), stockage de données, agents conversationnels (chatbots), Python magic, Ansible vs SaltStack et tellement d’autres…

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  • Zet Uw Volgende Sigaret Into Your Last Met Deze Stoppen Met Roken Tips (Laboratoire Linux SUPINFO)

    e liquid ingredients. Als je een roker bent , is de kans groot dat u wilt stoppen en gewoon niet weten hoe dit te doen . Wees niet ontmoedigd , omdat de informatie en technieken die in dit artikel zijn bedoeld om mensen zoals jij te helpen . Gebruik de tips in dit artikel om u te helpen langs de weg om een ​​niet-roker

    does e liquid get you highOm uw kansen op succesvol stoppen met roken te stimuleren , denken zetten op papier alle potentiële voordelen en gevolgen van stoppen . Aanbrengen van de kwestie schriftelijk zal u helpen om het beter te kunnen zien . Dit kan u helpen gemotiveerd te blijven , en kunnen stoppen gemakkelijker te maken .

    Als u rookt als een manier om stress te beheersen , wil je andere stress saneringstechnieken klaar hebben wanneer je besluit om te stoppen . Blijf uit situaties die je kan stress voor de eerste paar weken nadat je hebt gestopt . U kunt ook uw stress te beheren door middel van yoga , meditatie of door het krijgen van een massage .

    Vergeet niet dat uw houding is alles. Wanneer u begint te voelen beneden , moet je proberen om jezelf er trots op dat je stoppen te maken. Roken is slecht voor je en elke keer dat je de drang om te roken te veroveren , moet je trots voelt als u het nemen van belangrijke stappen in de richting van een gezonder je .

    Maak een studie van wat triggers uw roken en zoek manieren om je triggers te vermijden. Bijvoorbeeld zaken als roken tijdens het rijden of het lezen , zodat je niet automatisch denken over je rookgedrag te veranderen . Je nodig hebt om een afleiding te vinden, om na te denken over iets anders.

  • Tutoriel 3D - 2D découpe au laser, le retour du tux (Journaux LinuxFR)

    Sommaire

    Tranche de pingouin

    Chose promise, cause perdue. Voici comment transformer un modèle 3D en tranches de bois pour découpe laser. Et en bonus, mon essai initial de découpe en création originale.

    Les outils que j’ai utilisé sont blender et inkscape, et ce juste parce que je les connaissais et donc plus facile pour expérimenter.

    Note aux amateurs de freecad, j’ai commencé à regarder comment ça marche, au cas où ce serait plus simple avec, si jamais je trouve une idée et le courage de refaire un tuto, ça me fera un zeugma.

    Au début était le cube

    Ouvrir un nouveau fichier dans blender et mettre la scène en métrique, car sinon les mesures ne sont pas fixées par taille réelle. Notez que à chaque étape du tuto on aura des soucis de conversion de dimensions, donc en fait… mais bon faut pas en profiter pour être négligent.

    où trouver le changement metrique

    Retirer le cube et ajouter le Tux à la scène. Vous pouvez le trouver ainsi que toutes les licences à Tuuuuuuux

    • Faire face au tux (1 au pavé num)
    • Mettre la vue iso (5 au pavé num)
    • sélectionner le tux
    • passer en editor mode (tab)
    • Sélectionner le dessous des pattes (B) qui est rond
    • Niveler (SZ0)
    • sélectionner les deux centres des pattes, (S) Snap cursor to selected
    • rebasculer en object mode (tab) , transform origine to 3d cursor (object/transform)

    Maintenant, le tux est calé pour avoir le plancher des pattes en comme origine, à la verticale du pseudo centre de gravité que nous venons de choisir.

    mettre la bête en Z 0.

    Il est gros vot manchot ?

    Il nous faut choisir une taille, suffisamment grosse pour que ce soit cool, et pas trop gros pour limiter le prix. Comme l’objet c’est aussi tester une bonne quantité d’épaisseurs pour voir comment ajuster la taille théorique d’une planche par rapport à sa taille réelle (il reste du vide, la colle ça épaissit, les planches sont pas forcément pile à la taille).

    Une planche 2mm chez sculpteo (chez qui je teste la découpe laser) fait 94cm*59cm, il faut aussi essayer de rester dans une seule planche avec tous les morceaux. Le tux est presque aussi large que haut, du coup on cherche une approximation de cube découpé en tranches et étalé fait la même surface en gardant un peu de marge. ça fait 55 tranches, donc une hauteur de 116.875mm

    Et si on l’écartelait ?

    Il nous faut séparer les pattes du corps du tux (ce sont des objets distincts dans le modèle de base en fait et elles s’interconnectent :

    Tux pattes interconnectées

    Il faut les réunir par booléen union au corps pour avoir un seul objet avec un intérieur/extérieur propre.

    tux vue pattes melees

    On peut maintenant appliquer une subdivision sur le tux CTRL+3, parce que le tux aime la douceur, et pas que celle angevine.
    c'est mieux avec les pattes creuses, c'est comme les heures à l'edf

    Lui sculpter des yeux plus sympa, parce que même si tout le monde ne veut pas l’avouer, pour avoir l’air cool faut quand même avoir un peu l’air con.

    tux sculptation des yeux (ou sculptage selon les régions)

    la même en couleur

    Mais quand est-ce qu’on coupe ?

    Patience, il faut regarder un peu avant de couper. Placer un plan plus grand que le tux au sol, genre 20cmx20cm et lui appliquer un booléen d’intersection avec le tux. Et regarder en bougeant le plan sur Z comment seront les tranches.

    On voit deux endroits à problème, les ailes et la queue qui auront des tranches avec plus que un morceau, ce qui est plus complexe à coller.

    par ex les ailes :

    ailes dissociées

    Ce sera lourd à coller ensuite, on peut mais pourquoi…

    autant relier les ailes au tronc le plus légèrement possible, avec un lien de 1mm de large.

    idem au niveau de la queue :

    queue perdue

    J’ajoute un bloc en union au niveau de la queue, le plus ajusté possible par un booléen union.

    jointure queue

    Cela vous permettra de facilement coller, il sera toujours possible de le limer après collage.

    Il faut bien nettoyer le résultat de l’union à l’intérieur du tux, ne pas laisser de cloisons internes, c’est à dire éviter d’avoir des plan à l’intérieur des plans :

    retirer les morceaux à l’intérieur des autres

    Finir de nettoyer en retirant les doublons de vertices, boucher les trous, assurer les normales pour que ce soit clair ce qui est à l’intérieur et à l’extérieur.

    Et si on l’empalait ?

    Pensons au support central qui va nous permettre de facilement positionner et coller les tranches de tux, il va être en trapèze et ressembler à ça au niveau d’une tranche :

    plan des tranches

    Le choix de la découpe sera donc toujours du côté le plus grand, en bas. Donc notre référence pour le positionnement des plans de découpe doit être la face basse de chaque tranche.

    Replaçons le plan à 0.01mm en Z (pour éviter le chevauchement parfait des surface avec les pattes Z=0), pensez à remettre tous les éléments avec scale=1 (Ctrl+A scale and rotation) pour la suite.

    Faire une array de 50 plans en Z espacés de 2.125mm, faire le booléen intersection avec le tux. Lors de la réalisation de mon bureau réel avec des tux, j’ai constaté que l’empilage de x tranches de 2mm n’a pas un résultat de x*2mm, mais avec l’air restant et la colle environ 2.125. Je vais affiner avec ce tux cette estimation mais déjà on part de 2.125mm par tranche.

    On voit les tranches et on voit des petits problèmes

    problème de tranche

    Une tranche qui manque en haut et le cul qui a une mini tranche en bas.

    Diminuer le overlap thresold du booléen pour que le problème du haut disparaisse :

    option thresold

    Remonter le point du bas du tux pour supprimer le second problème et non, ce n'est pas lui mettre un doigt dans le cul car ça ne doit pas rentrer :

    trou du cul de tux

    Nickel !

    bonnes tranches

    Simulons une épaisseur des tranches pour avoir un aperçu du résultat réel, ajoutons au plan un modifier solidify 2mm avec l’offfet à +1 (vers le haut) pour suivre le plan d’avoir la face basse comme référence :

    simul résultat final

    Le résultat est conforme, retirez le solidify, il ne doit pas interférer avec l’étape de création du lien central.

    On l’empale plus ?

    Mais si, mais si. En fait ce n’est pas obligatoire, mais ça facilite le positionnement des étages, et on peut aussi le garde sans le coller. Le lien central doit avoir une forme de trapèze et être parfaitement vertical, car pour l’instant sculpteo ne fait pas de découpe oblique.

    Il doit faire une épaisseur égale à celle du bois. Pour mon exemple je suis resté sur mon approximation (2.125mm) mais normalement il faut prendre 2mm et ajuster avec l’épaisseur du kerf qui est la taille du laser laissant un vide de découpe autour du trait de coupe. En pratique lors de mon premier essai j’ai eu des soucis d’épaisseur et j’ai du poncer mon trapèze. Du coup comme ce n’est pas nécessaire d’ajuster. Je surestime cette fois-ci la taille du trapèze.

    trapeze

    Il faut ajuster sa position pour qu’il traverse tout le tux, coup de chance c’est possible sur ce modèle en plaçant la traverse au centre de la dernière tranche du tux. Mais sinon on l’aurait simplement fait avec deux trapèzes sur deux hauteurs.

    Ajustez la taille en X et la hauteur de la partie haute pour faire joli, elle va dépasser un peu et même arrondir sa tête (note postérieure en pratique le trapèze sera toujours trop court, il faut juger les tranches encore un peu plus grand que 2.125mm).

    tete de tux

    En dessous ajuster aussi la taille en X pour donner un beau trapèze

    mise en trapeze

    On voit que c’est moche au niveau du pied

    tux chaplin

    On va donc remodeler un peu le trapèze pour qu’il soit plus joli à cet endroit.

    remodelage du pied

    aspect final

    Parlons peu, parlons kerf

    Le kerf c’est la partie du bois éliminée par le laser, en pratique la découpe est plus petite que le plan car le laser à une taille non ponctuelle. la découpe de la traverse dans les tranches sera donc un peu plus grande que prévu, et la traverse découpée plus court aussi que prévu.

    Dans ce modèle, on peut ignorer le kerf et accepter les différences, elles seront minimes et les pièces collées seront bien ajustées.

    appliquons donc le booléen différence entre le plan des tranches et la traverse

    Le résultat est difficile à voir mais en vue fil de fer c’est visible

    vue fil de fer du tux trapeziste

    C’est la lutte finale

    On peut passer à la phase finale, on réalise les “modifier” sur les planches, puis on aplati le trapèze en retirant les vertices d’un côté.

    En mode éditeur, on sépare toutes les tranches (P+loose parts en mode édition) et on les étale dans le bon ordre en vue du dessus. Attention, les numéros générés lors de la réalisation de l’array ne sont pas forcément dans l’ordre de Z…

    Pour ne pas me planter, je me met dans une vue adaptée et je bouge une par une les tranches avec des gx0.1 … Je vérifie bien que tout est dans l’ordre puis je met tout le monde à plat (sélectionner tout A puis SZ0)

    Nous allons avoir des soucis de conversion de taille entre blender puis Inkscape puis sculpteo… on commence par poser un étalon dans blender, un plan au sol de 1cm sur 90cm

    90cm etalon

    Le petit oiseau va sortir

    Enfin presque, il faut encore à faire la photo !

    Il existe une option de rendering qui génère du svg.

    Mettons la caméra au dessus en mode orthographique, d’abord une résolution 100% sur un ratio approximatif de mon rectangle incluant tout.

    100 pourcent

    puis placer la caméra assez bien au dessus de la scène et changez les paramètres :

    ortho

    L’échelle orthographique est ce qui correspond au zoom, ajustez la valeur pour que tout rentre au plus juste

    Tout doit rentrer dans la fenêtre de rendering :

    serrez les rangs

    Maintenant depuis les user pref, activez le svg freestyle exporter :

    options rendering

    Et activez les deux options freestyle et svg export depuis les options rendering

    option rendering activee

    Pressez F12, une image svg sera générée dans le répertoire indiqué dans output nommé 0001.svg,

    Ouvrez le dans Inkscape, dégroupez et sélectionnez l’étalon. mettez lui une épaisseur de contour à 0 pour ne pas fausser la taille et regardez sa taille. Dans mon cas je tombe sur 35.719cm.

    Je vais donc changer la résolution de l’image pour ajuster la taille d’un facteur de 90/35.719=2.52

    Je change dans blender le render pour :

    retailler

    Re F12 et vérification.

    Mon étalon fait maintenant 1cm sur 90.01cm.

    aller, on essaie avec un pixel de moins en Y :), on tombe sur 89.987. C’est moins bon, retour en arrière.

    Maintenant que l’on a les bonnes tailles dans Inkscape, il faut nettoyer. Parce que le freestyle a introduit des pixels de temps en temps.

    Je prends donc chaque découpe pour la repositionner au mieux et aussi supprimer les traces.

    points artefacts

    Pour m’aider et aussi servir d’étalon entre Inkscape et sculpteo je place un cadre dans une autre couleur qui délimite ma sélection, 53.5cm de large sur 75cm de haut.

    Et je fais tout rentrer dedans.

    Je vérifie chaque pièce pour assurer qu’il n’y a pas de défaut, et j’assure les contours à 1px et mon cadre avec une couleur différente

    C’est prêt.

    planche à découper

    Pour ceux qui sont plus observateurs que moi, vous verrez que j’ai oublié de grouper une fente dans une tranche. Moi je vais le voir au montage plus tard…

    TuxOlaser

    J’upload chez sculpteo.

    Deux couleurs sont détectées, l"une correspond au noir et l’autre au rouge du cadre. Les mesures n’ont pas été conservées, je ne sais pas pourquoi… mais mon cadre me permet de choisir un ajustement de taille à 26.5% qui me redonne les bonnes dimensions.

    Je peux alors désactiver le cadre rouge dans sculpteo (style 2 sur aucun et voila !

    prêt à couper.

    Livraison comprise il vous en coûtera 53.33€.

    Pour info, les tux du bureau ont coûté moins cher, ils étaient en une seule livraison et un peu plus petits, 72€ les 3.

    Déboitage du tux et montage

    Je hais les video de unboxing, et me voilà moi même à déboiter…

    Bon, puisqu’il faut :

    la boite est bien protégée

    boite

    et la planche dans la mousse

    planche entourée de mousse

    Les pièces sont tenues par du scotch, il faudra faire attention en retirant le scotch de ne pas casser les pièces fragiles.

    scotch sur les pieces

    Je numérote mes pièces avant de défaire, c’est moins cher que de faire des numéros au laser.

    sans scotch à numéroter

    Ensuite on empile jusqu’à la fameuse pièce 33 qu’il faudra redécouper.

    debut d'empilage

    piece 33

    redecoupe de la 33

    piece 33 empilee

    Tadaaaa

    Entrer une description pour l'image ici

    A propos de licences

    J’ai fouillé pour trouver les licences attachées au modèle de base, les voici :

    https://opengameart.org/content/tux

    https://opengameart.org/sites/default/files/license_images/gpl.png

    http://www.gnu.org/licenses/gpl-3.0.html

    https://opengameart.org/sites/default/files/license_images/cc-by.png

    http://creativecommons.org/licenses/by/3.0/

    Les fichiers

    Voila les fichiers sources blender et le inkscape (piece 33 corrigée)

    fichier blender

    fichier svg

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  • Pourquoi Jabber n'a pas plus de succès, même chez les informaticiens? (Journaux LinuxFR)

    Bonjour nal.

    Aujourd'hui me suis demandé pourquoi Jabber n'a pas le succès qu'il mérite, même chez les informaticiens.

    Il a pourtant de nombreux atouts:

    • Simple d'utilisation
    • Léger
    • Fédéré
    • Basé sur le protocole XMPP: un standard ouvert et bien documenté
    • Format d'adresse similaire à l'e-mail
    • Tout le monde peut fournir une adresse Jabber
    • Comptes et/ou clients remplaçable sans perdre ses contacts
    • Possibilité de créer un compte depuis le client (si le serveur choisi l'accepte)
    • Supporté par des clients variés, adaptés à différents usages
    • Supporte la connexion de multiples clients à un même compte
    • En cas de multiples connections, on peut gérer leurs priorités
    • Possibilité de recevoir une copie des messages reçus et envoyés sur tous ses clients connectés (cabron)
    • Historique stocké coté serveur et synchronisé entre les clients (MAM)
    • Discussions de groupe avec modérateurs et adresses cachées aux autres participants
    • Statut personnel accompagné d'un message
    • Statut des messages (envoyé, reçu et lu)
    • Envoi de sa position géographique à un contact.
    • Annuaire
    • Partage de fichier simple (http-upload)
    • Possibilité d'empaqueter la connexion dans de l'http (Bosh), pratique quand on est connecté depuis un réseau wifi pourri.
    • Conversation audio et vidéo
    • Signature et chiffrement de ses messages avec GPG et OTR
    • Signature de son status avec GPG
    • Possibilité pour le client de communiquer avec les bots, sans que l'utilisateur n'ai à taper de commandes
    • Passerelles vers d'autres services de chat (IRC, Telegram, etc)
    • Possibilité de découvrir, accéder et interagir avec les services proposés par le serveur et les contactes (bot ou pas)

    Coté client libre, il y a du choix:

    • Movim: Un client moderne, en version desktop, smartphone et web. Très complet, il propose même un système de "forums" via ce qu'il appelle les "communautés", un système d'actualités avec la possibilité de rédiger ses propres articles, le support de la syntaxe markdown. Les articles qu'on écrit sont même visiblex avec un simple navigateur web, pas besoin de compte Jabber.
    • Conversations: Un client léger, pour Android, qui se concentre sur les communications texte. Points négatifs: Il est payant sur le Google Store et la gestion des statuts est cachées sans raison.
    • Jitsi: Un client qui se concentre sur la vidéo-conférence, en version desktop, smartphone et web. Plutôt destiné à un usage pro.
    • Gajim: Le vénérable client desktop. Très complet, mais son interface date un peu.
    • D'autres que j'oublie.

    Pour le développeur de bot et l'admin système il y a aussi des points forts:

    • Jabber utilise le protocole XMPP: Du XML échangé par un socket TCP.
    • XMPP est standard, ouvert et bien documenté
    • De nombreuses bibliothèques implémentent ce protocole, certaines étant même tournées vers la création de bots
    • Les bases du protocoles existent depuis assez longtemps pour avoir été éprouvées
    • Le protocole est extensible, on peut le faire évoluer suivant les besoins
    • Prosody fourni un serveur très simple et modulaire. Rapide à déployer. Idéal pour une association, une PME ou un usage personnel. Écrit en lua, c'est un très bon choix si on a besoin de faire du dév coté serveur.
    • Ejabberd est quand à lui un serveur conçu pour les grosses infrastructures.
    • Possibilité d'envoyer un message de bienvenu aux utilisateurs et de les prévenir en cas de maintenance de serveur.

    Jabber est l'idéal pour une association libriste ou un hackerspace:

    • Serveur facile à déployer, demande peut de travail pour être maintenu
    • L'annuaire permet de retrouver rapidement un autre membre. On peut également pré-remplir la liste des contactes avec les autres utilisateurs du serveur.
    • On peut héberger son propre serveur de salons de discussion sur son propre domaine.
    • On profite de tous les avantages listés plus haut.

    Je peux comprendre qu'il soit très difficile d'avoir du succès auprès du grand public en matière de service de messagerie instantanée. Mais pourquoi Jabber, avec tout ses avantages, n'est-il pas plus utilisé par les informaticiens ou au moins les libristes et les hackers? Pourquoi une solution moins libre comme Telegram, malgré tous ses points
    négatifs, a-t-elle plus de succès?

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  • Tour d'horizon des éditeurs de texte pour le terminal (Journaux LinuxFR)

    Sommaire

    Le nombre d'éditeurs de texte disponible sur nos systèmes d'exploitation est très important, même en se limitant à ceux s'exécutant dans un terminal.

    La sélection suivante est donc forcement partielle. Dans la suite je parlerais des principaux éditeurs, de leurs clones, des anciens moins connu et enfin des plus récents.

    La famille vi

    La particularité de cette famille est d'être modale, les touches ont une action différente selon le mode dans lequel on est. De plus vi est dans la norme POSIX, donc tous les OS de type POSIX embarque un clone de vi.

    Voir l'histoire de vi : wikipedia - Vi History

    elvis

    Elvis est un des premiers clone de vi (avec Stevie)

    debian: tracker.debian.org/pkg/elvis

    nvi

    Nvi est une réécriture du vi des BSD 4.4 à partir du code d'Elvis.

    debian: tracker.debian.org/pkg/nvi

    vim

    Vim est certainement le clone de vi le plus utilisé aujourd'hui. Il est disponible sur de nombreuses plateformes et une vie entière ne suffit pas a faire le tour de ses fonctions.

    debian: tracker.debian.org/pkg/vim

    neovim

    Neovim est un fork de vim.

    Voir la dépêche sur le sujet, neovim une refonte de vim pour le 21e siecle

    debian:

    kakoune

    Éditeur qui s'inspire de vim mais a sa propre philosophie (voir le
    répertoire doc/)

    debian:

    La famille emacs

    M-x editeur

    wikipedia - Liste des implémentations d'Emacs

    emacs

    On ne le présente plus, le plus difficile étant de trouver quelque chose qu'on ne peut pas faire dans emacs.

    debian: tracker.debian.org/pkg/emacs24

    note: se lance en ligne de commande avec l'option -nw pour
    --no-window-system

    uemacs

    Version légère et portable d'emacs.

    Linus Torvalds maintient une ancienne version de uemacs et l'a fait
    depuis évoluer.

    mg

    Version très portable de uemacs nommé initialement Micro GNU/emacs.

    debian: tracker.debian.org/pkg/mg

    zile

    zile est une implémentation d'emacs plus limité et plus légère.

    debian: tracker.debian.org/pkg/zile

    La famille à menu

    Les éditeurs de cette famille ont comme point commun, d'être plus
    abordable pour le novice en fournissant un menu permettant l'auto-découverte.

    nano

    Nano est la version GNU de Pico (Pine Composer), l'éditeur de texte du client mail Pine.

    debian: tracker.debian.org/pkg/nano

    Note: Pico est aussi disponible dans Debian,
    packages.debian.org/jessie/alpine-pico

    Jed

    Jed associe les fonctionnalités d'un éditeur très extensible pour développeur à une interface facile basé sur un menu.

    • url: www.jedsoft.org/jed
    • filiation:
    • wikipedia: wikipedia - JED

    • code source: git://git.jedsoft.org/git/jed.git

    • début du développement: 2006 ?

    • langage : C + S-Lang

    • utf-8: ok

    debian: tracker.debian.org/pkg/jed

    ne

    ne, le nice editor semble être un bon compromis entre richesse des
    fonctions et simplicité. Cet éditeur possède un jeu de fonctions
    (commandes) qui peuvent être lié a une séquence de touche ou à une
    entrée de menu.

    debian: tracker.debian.org/pkg/ne

    mcedit

    mc (mindnight commander) propose un éditeur très complet, mcedit.

    debian: tracker.debian.org/pkg/mc

    kaa

    Encore un éditeur avec un menu, celui-ci extensible en Python.

    debian:

    Les autres

    Des éditeurs qui ne rentrent pas dans les précédentes catégories ou qui peuvent les imiter toutes.

    Joe

    Un des plus ancien challenger.

    debian: tracker.debian.org/pkg/joe

    Fork www.mirbsd.org/jupp.htm

    Diakonos

    L'objectif principal de Diakonos est de proposer un éditeur en console avec les raccourcis clavier classique d'une application graphique tel un navigateur ou un traitement de texte.

    debian: tracker.debian.org/pkg/diakonos

    Yi

    Yi est un éditeur de texte écrit et extensible en Haskell.

    debian: tracker.debian.org/pkg/yi

    Textadept

    Textadept est un éditeur graphique qui propose aussi une interface
    curse. Celui-ci est extensible en Lua. L'auteur utilisant le composant Scintilla pour la version graphique, celui-ci a développé une version pour curse scinterm

    Spacemacs

    Spacemacs n'est pas un éditeur, mais une (énorme) configuration pour
    emacs. Leur baseline "The best editor is neither Emacs nor Vim, it's
    Emacs and Vim!" et leur originalité un <leader> configuré sur espace qui ouvre un Menu permettant de découvrir les fonctions disponibles.

    Conclusion ?

    Pas de conclusion, si vous voulez en découvrir encore d'autre, voici deux listes :

    Mais attention de ne pas vous perdre par ici texteditors.org !

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  • Prince: bronsorisé :( (Journaux LinuxFR)

    Il était tout à la fois Marvin Gaye, Sly Stone, James Brown, Georges Clinton et Jimi Hendrix.
    le Frank Zappa de la musique noire, fantasque, exigeant mais surtout génial.
    R.I.P

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  • L’heure du test — fork 1 — Void (Linux) (Dépêches LinuxFR)

    Voici un tour d’horizon d’une distribution peu connue mais néanmoins intéressante : Void (Linux) !


    Void est une distribution indépendante, créée de zéro (from scratch, pas une divergence de Debian ou autres). Elle est développée par une communauté de volontaires et vous pouvez facilement y contribuer via ses dépôts sur GitHub. C’est une distribution avec mise à jour en continu (rolling‐release), tournée vers les ordinateurs de bureau et qui se veut légère et performante.


    NdM. : Cette dépêche est inspirée par L’heure du test — épisode 1 — NixOS postée par gusterhack. Si vous aussi vous voulez parler de votre distribution ou logiciel libre préféré, n’hésitez pas.

    Sommaire

    La distribution Void

    L’aventure Void Linux a commencé en 2008 lorsque Juan Romero Pardines, un ancien mainteneur de NetBSD voulait tester son gestionnaire de paquets xbps. Depuis, elle a grandi pour avoir tout ce qu’il faut. Le système de base est totalement libre, dépourvu de blobs binaires venus des constructeurs. Les utilisateurs disposent cependant du dépôt non‐free pour installer des bouts de code propriétaires.

    D’un point de vue utilisateur

    Void est une distribution avec mise à jour en continu (rolling‐release), orientée bureau et qui se veut légère et performante. Elle se destine principalement à des utilisateurs de niveau intermédiaire ou avancé et peut être conseillée si vous voulez :

    • avoir des logiciels toujours à jour ;
    • ressusciter une vieille machine ;
    • développer en utilisant plein de bibliothèques récentes ;
    • utiliser une distribution avec une approche moderne (gestion des paquets, système d’initialisation…).

    En revanche, Void n’est pas à conseiller si vous cherchez :

    • une distribution ultra simple à installer et à configurer ;
    • une logithèque ultra fournie ;
    • une distribution ultra stable qui doit tourner sans redémarrage pendant dix ans.

    D’un point de vue technique

    Void est une distribution indépendante, créée « from scratch » (pas une divergence de Debian ou autres). Elle est développée par une communauté de volontaires et vous pouvez facilement y contribuer via ses dépôts sur GitHub.

    Void est disponible pour les architectures x86 et ARM, ainsi que compilé avec glibc (la bibliothèque C de GNU) ou avec musl-libc (une alternative plus légère à glibc).

    Void est une rolling‐release, c’est‐à‐dire que le système et les paquets sont mis à jour en continu ; il n’y a pas de « version » de la distribution. Void utilise son propre gestionnaire de paquets, xbps, qui est très similaire aux classiques apt, dnf, pacman et autres. Il y a un dépôt officiel ainsi qu’un dépôt « non‐free » et il est relativement facile de faire ses propres paquets.

    Enfin, Void utilise par défaut LibreSSL (l’alternative à OpenSSL développée suite à la faille de sécurité Heartbleed) ainsi que le système d’initialisation runit (alternative à systemd).

    Installation et configuration

    L’installation de Void est très classique et bien décrite dans la page Installation du Wiki :

    • on télécharge une image ;
    • on amorce le système sur l’image et l’on arrive sur un shell ;
    • on se connecte en root (mot de passe : « voidlinux ») ;
    • on peut passer le clavier en français avec loadkeys fr et voir la doc avec Alt + F8 ;
    • on lance l’installeur avec void-installer ;
    • on règle les classiques configurations et partitionnement, puis on lance l’installation ;
    • on redémarre sur le système installé et l’on termine la configuration comme décrit dans la page Post‐installation du Wiki.

    Le système d’initialisation runit

    Void utilise runit pour initialiser le système et gérer les services, ce qui en fait l’une des rares distributions actuelles à ne pas utiliser systemd (sans entrer dans le débat pro ou anti systemd). À l’usage basique de tous les jours, runit se révèle vraiment facile et rapide ; voir la doc runit dans le Wiki.

    Activer ou désactiver des services

    Les services disponibles sont dans /etc/sv/. Pour activer un service, il suffit d’ajouter un lien symbolique dans /var/service/. Par exemple, pour activer sshd :

    # ln -s /etc/sv/sshd /var/service/
    

    Pour désactiver un service, il suffit de supprimer le lien symbolique correspondant, dans /var/service/. Par exemple, pour désactiver sshd :

    # rm -r /var/service/sshd
    

    Gérer des services

    L’utilitaire sv permet de démarrer (start), d’arrêter (stop) ou d’interroger (status) un service. Par exemple, pour interroger sshd :

    # sv status sshd
    run: sshd: (pid 775) 17011s
    

    Le gestionnaire de paquets xbps

    La gestion des paquets est expliquée en détails dans la page xbps du Wiki. À l’usage, xbps est vraiment rapide (en même temps, ça vaut mieux car le système est en rolling‐release et il y a des mises à jour tous les jours).

    Fonctionnalités de base

    Installer un paquet (par exemple le client IRC hexchat) :

    # xbps-install hexchat
    

    Chercher un paquet parmi les paquets disponibles dans les dépôts :

    $ xbps-query -Rs hexchat
    [*] hexchat-2.12.4_2        A GTK+ based IRC client successor of Xchat
    [-] hexchat-lua-2.12.4_2    A GTK+ based IRC client successor of Xchat - lua plugin
    [-] hexchat-perl-2.12.4_2   A GTK+ based IRC client successor of Xchat - perl plugin
    [-] hexchat-python-2.12.4_2 A GTK+ based IRC client successor of Xchat - python plugin

    Afficher les informations d’un paquet installé :

    $ xbps-query hexchat
    architecture: x86_64
    build-date: 2017-04-12 08:50 CEST
    ...
    short_desc: A GTK+ based IRC client successor of Xchat
    source-revisions: hexchat:66e4fa9536
    state: installed
    

    Mettre à jour le système :

    # xbps-install -Su
    

    Supprimer un paquet :

    # xbps-remove hexchat
    

    Supprimer tous les paquets obsolètes :

    # xbps-remove -Oo
    

    Afficher les autres noyaux disponibles sur la machine :

    $ vkpurge list
    4.10.10_1
    4.9.11_1
    

    Supprimer un noyau :

    # vkpurge rm 4.9.11_1
    

    La politique de paquets de Void

    Malgré quelques manques (notamment KDE 5), la logithèque de Void est assez fournie, au moins 8 000 paquets. Ce nombre peut paraître faible en comparaison des 43 000 paquets proposés par Debian, mais ce n’est pas tout à fait le cas, car Void réutilise les gestionnaires de paquets proposés par les différents langages et outils. Ainsi, là où Debian propose de nombreux paquets pour les bibliothèques Haskell, les packages LaTex et les greffons Vim, Void préfère généralement passer par les gestionnaires respectifs (cabal / stack, tlmgr, vundle), ce qui n’est pas comptabilisé dans les paquets de la distribution.

    Écrire et soumettre des paquets

    Void permet bien entendu de compiler et d’installer des logiciels « à la main ». Cependant, si vous voulez faire une installation propre, vous pouvez créer un paquet et l’installer via le gestionnaire xbps (voir la page xbps-src dans le Wiki). Et si votre paquet fonctionne bien, vous pourrez même facilement le proposer aux mainteneurs de Void pour qu’il soit intégré dans le dépôt officiel.

    Initialisation d’un dépôt de paquets

    Pour créer des paquets Void, le plus simple est de cloner le dépôt officiel de Void, puis d’en diverger en y créant ses paquets.

    Le dépôt de paquets contient un programme xbps-src pour compiler des paquets. Pour pouvoir l’utiliser, il faut d’abord initialiser un environnement de compilation :

    $ ./xbps-src binary-bootstrap

    Créer un paquet

    Imaginons, par exemple, que vous voulez empaqueter le programme GNU-hello. Commencez par créer une branche « hello » dans le dépôt de paquets :

    $ git checkout -b hello

    Initialisez un nouveau paquet hello :

    $ xnew hello

    Ceci crée un fichier srcpkgs/hello/template qui contiendra la description du paquet et les instructions de compilation. Éditez ce fichier pour votre paquet :

    # Template file for 'hello'
    pkgname="hello"
    version="2.10"
    revision=1
    build_style=gnu-configure
    distfiles="https://ftp.gnu.org/gnu/hello/${pkgname}-${version}.tar.gz"
    checksum="31e066137a962676e89f69d1b65382de95a7ef7d914b8cb956f41ea72e0f516b"
    short_desc="Produces a familiar, friendly greeting"
    homepage="https://www.gnu.org/software/hello/"
    license="GPL"

    Vous pouvez déterminer la somme de contrôle avec la commande :

    $ xgensum -f srcpkgs/hello/template

    Une fois le fichier de configuration écrit, lancez la compilation et la création du paquet :

    $ ./xbps-src pkg hello

    Si tout s’est bien passé, vous pouvez alors installer votre paquet sur votre machine :

    # xbps-install --repository=hostdir/binpkgs/hello/ hello
    

    Soumettre un paquet

    Si votre paquet fonctionne correctement, vous pouvez le proposer à la communauté pour qu’il soit intégré dans les paquets Void officiels. Tout d’abord, comme Void est disponible pour plusieurs architectures et libc, il faut commencer par tester si le paquet peut se compiler correctement sur d’autres architectures, par exemple pour ARM7, avec musl-libc :

    $ ./xbps-src -a armv7l-musl pkg hello

    Créez ensuite un commit décrivant votre contribution et envoyez‐le dans une branche spécifique sur le serveur :

    $ git add srcpkgs/hello/template
    $ git commit -am "New package: hello-2.10"
    $ git push -u origin hello

    Il ne vous reste plus qu’à vous connecter sur GitHub et à créer une demande d’intégration _— pull request — de votre commit dans le dépôt officiel. Si des modifications vous sont demandées, pensez à travailler toujours sur le même commit et la même branche distante :

    $ git commit -a --amend
    $ git push -f
    

    Conclusion

    Void (Linux) est une distribution peu connue mais dont les choix techniques originaux sont plutôt appréciables à l’usage. Elle est légère, rapide, très à jour et facile à configurer « dans l’esprit UNIX ». En revanche, elle n’est pas destinée à des débutants et n’a pas la logithèque la plus complète qui soit.

    Personnellement, j’utilise Void tous les jours pour des usages classiques de bureautique, Web, multimédia, ainsi que pour développer en C++ et en Python avec toutes sortes de bibliothèques. En un an d’utilisation, je n’ai pas réussi à la casser ni à avoir de conflits majeurs. En deux occasions, la mise à jour du système ne fonctionnait pas, mais à chaque fois il a suffit d’attendre un jour ou deux pour que les mainteneurs corrigent le problème et que les mises à jour fonctionnent à nouveau.

    Lire les commentaires

  • Agenda du Libre pour la semaine 26 de l'année 2018 (Dépêches LinuxFR)

    Calendrier web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 30 événements (1 en Belgique, 29 en France, 0 au Luxembourg, 0 au Québec 0 en Suisse et 0 en Tunisie) est en seconde partie de dépêche.

    Sommaire

    [FR Nantes] Cycle café vie privée Protection de son trafic sur Internet (VPN) - Le lundi 25 juin 2018 de 18h00 à 21h00.

    Protection de son trafic sur Internet

    Pourquoi et comment chiffrer son trafic sur Internet avec un VPN (réseau privé virtuel) ?
    Présentation du fonctionnement d’un VPN, de son intérêt et de sa mise en place.

    Au bar associatif La Dérive https://lajavadesbonsenfantsblog.wordpress.com/

    [FR Grenoble] Contribuer à BANO, la base d’adresse nationale d’OSM - Le lundi 25 juin 2018 de 18h30 à 20h30.

    Le collectif OpenStreetMap Grenoble vous invite à son prochain atelier OSM, La Base Adresses Nationale Ouverte (BANO) est une initiative d’OpenStreetMap France.

    Elle a pour objet la constitution d’une base la plus complète possible de points d’adresse à l’échelle de la France.

    L’objectif est de proposer une couverture d’adresses la plus étendue possible et la plus homogène possible.

    Cela doit permettre de réaliser sur le plus largement possible des opérations de géocodage (Quelle position correspond à cette adresse) et de géocodage inversé (Quelle adresse correspond à cette position).

    Lors de ce mapathon, le collectif OpenStreetMap Grenoble vous propose d’apprendre à contribuer à la BANO.  

    À partir de 18h30 à La Coop-Infolab. 31 rue Gustave Eiffel – 38 000 Grenoble

    BANO ou BAN

    La BAN (Base Adresse Nationale) est la base de référence nationale issue d’une convention signée entre l’IGN, le Groupe La Poste, l’État et OpenStreetMap France.

    BANO est un projet initié par OpenStreetMap France début 2014 et n’a pas encore intégré de données issues de la BAN (chantier en cours). Le contenu de la BAN est plus complet (plus de 20 millions d’adresses) que BANO (15. 5M d’adresses), mais n’intègre(ra) pas de contributions faites sur OpenStreetMap et encore très peu de données opendata diffusées par certaines collectivités.

    C’est quoi OSM

    OpenStreetMap (OSM) est un projet international fondé en 2004 dans le but de créer une carte libre du monde.

    Nous collectons des données dans le monde entier sur les routes, voies ferrées, les rivières, les forêts, les bâtiments et bien plus encore

    Les données cartographiques collectées sont ré-utilisables sous licence libre ODbL (depuis le 12 septembre 2012). Pour plus d’information inscrivez-vous à la liste locale OSM de Grenoble

    [FR Gaillac] Atelier informatique libre - Le lundi 25 juin 2018 de 19h30 à 23h00.

    Un atelier d’informatique libre voit le jour au sein du chinabulle, pour créer un espace temps d’échange autour des solutions informatiques libres.

    [FR Marseille] PGDay France - Le mardi 26 juin 2018 de 08h30 à 17h30.

    Le PGDay France est un moment de rencontres et de conférences pour la communauté francophone de PostgreSQL.

    Les conférences s’adressent à tous les utilisateurs du logiciel étudiants, administrateurs systèmes, DBA, développeurs, chefs de Projets, décideurs.

    [FR Aiglun] Après-midi « Open data » et « Cartopartie » - Fête de l'été - Le mardi 26 juin 2018 de 15h00 à 19h00.

    Démarche participative et collaborative, il s’agit notamment de permettre aux associations, producteurs locaux, habitants et usagers de cartographier les services / activités qui constituent la richesse de notre territoire sur un outil libre (Openstreetmap).

    Les données publiques communales mises en ligne et la création d’un agenda partagé (à destination des associations) seront également valorisées.

    Les organisateurs du marché d’Aiglun proposeront de nombreuses animations à travers la fête l’été. Venez nombreux

    Tout l’après-midi marché bio et des producteurs locaux, animation musicale, balades avec les ânes, jeux, atelier de cartographie libre

    À 15 h, 16 h et 17 h visite du champ de lavande rendez-vous sur la place du marché

    À partir de 17 h dégustations des produits du marché préparés par le restaurant Le Pressoir Gourmand et grillades d’agneau

    À 18 h apéritif local offert par la mairie d’Aiglun, débat sur la cartographie et les données ouvertes

    [FR Quetigny] Découvrir, tester, installer Linux et d’autres logiciels libres - Le mardi 26 juin 2018 de 20h30 à 23h30.

    COAGUL est une association d’utilisateurs de logiciels libres et de GNU Linux en particulier.

    Nous utilisons toutes sortes de distributions GNU / Linux (Ubuntu, CentOs, Fedora, Debian, Arch…) et toutes sortes de logiciels pourvu qu’ils soient libres (VLC, LibreOffice, Firefox, Thunderbird, GPG, Tor, OpenNebula, LXC, Apache…).

    Nous partageons volontiers nos connaissances des logiciels libres et l’entraide est de mise dans nos réunions.

    Les permanences servent à se rencontrer et à partager nos expériences et notre savoir sur le logiciel libre.

    Vous souhaitez nous rencontrer nous vous accueillerons à notre permanence.

    On adore les gâteaux et les chocolats, vous pouvez donc en apporter-)

    [FR Le Mans] Permanence du mercredi après-midi - Le mercredi 27 juin 2018 de 12h00 à 17h00.

    Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.

    [FR Rennes] Sécuriser son infrastructure - Le mercredi 27 juin 2018 de 18h30 à 21h00.

    La sécurité informatique ne repose pas que sur la qualité du code et le chiffrement (même s’ils sont essentiels), c’est aussi une question d’architecture.

    Vous (re)découvrirez quelques principes de sécurisation des infrastructures informatiques tels que la séparation des flux, la redondance et d’autres éléments pouvant améliorer la protection et la disponibilité des services.

    La conférence sera présentée par
      Thomas MICHEL
      Esprit Libre
      esprit-libre-conseil.com (link is external)

    mercredi 27 juin - 18h30

    FrenchTech Rennes - Saint-Malo
    2 rue de la Mabilais
    Rennes

    >>> S’inscrire

    [FR Montpellier] Rencontres des Groupes OpenStreetMap OSM - Le mercredi 27 juin 2018 de 19h00 à 22h00.

    Ces rencontres mensuelles se veulent être des instants conviviaux pour faire un compte-rendu des activités du mois précédent, mais aussi pour présenter les opérations et rendez-vous à venir que proposent les groupes HérOSM et le Collectif des Garrigues. Naturellement, elles sont également ouvertes à tout public.

    Si vous avez des propositions n’hésitez pas à compléter la page dédiée.

    Proposition de programme

    • En première partie de soirée, une initiation pour les débutants est prévue
    • Possibilité d’initiation à la contribution pour les débutants qui le désire
    • Préparation du dossier pour le budget de l’Opération Libre
    • Préparation de l’Opération Libre à Jacou
    • Travail sur les voies manquantes sur (enjeu évident de géocodage d’adresses, comme celles fournies par SIRENE ou FANTOIR par exemple
    • Petit topo sur la saisie des noms de rues à partir des données cadastre/fantoir par département
    • Propositions au sujet du calcul d’itinéraire multimodal (auto, vélo, piéton) dans les futures discussions

      • La pratique des cartoparties
      • Faut-il prioriser la cartographie de certains endroits (gares et arrêts de tram, par exemple) ?
    • Contributions libres

    Déroulement de la rencontre

    Nous vous présenterons les projets en cours, nous vous vous proposerons de contribuer, faire de la production de données, puis nous passerons à un instant convivial sur la terrasse.
    Comme d’habitude, chacun amène ce qu’il veut à manger et à boire pour un repas partagé.
    N’oubliez pas vos ordinateurs portables pour la séance de saisie

    Le dernier mercredi de chaque mois
    Mercredi 27 septembre 2017 de 19h00 à 22h00
    Mercredi 25 octobre 2017 de 19h00 à 22h00
    Mercredi 29 novembre 2017 de 19h00 à 22h00
    Mercredi 20 décembre 2017 de 19h00 à 22h00
    Mercredi 24 janvier 2018 de 19h00 à 22h00
    Mercredi 28 février 2018 de 19h00 à 22h00
    Mercredi 28 mars 2018 de 19h00 à 22h00
    Mercredi 25 avril 2018 de 19h00 à 22h00
    Mercredi 30 mai 2018 de 19h00 à 22h00
    Mercredi 27 juin 2018 de 19h00 à 22h00

    Mercredi 27 septembre 2017 de 19h00 à 22h00
    Le Faubourg - 15, rue du Faubourg de Nîmes, 34 000 Montpellier

    Tramway lignes 1, 2 et 4 arrêt Corum
    GPS Latitude 43.614186 | Longitude 3.881404
    Carte OpenStreetMap

    Le dernier mercredi de chaque mois.

    [FR Toulouse] Rencontres Tetalab - Le mercredi 27 juin 2018 de 20h30 à 23h30.

    Rencontre hebdomadaire des hackers et artistes libristes Toulousains.

    Ouvert au public tous les mercredi soir.

    Venez nombreux.

    [FR Choisy-le-Roi] Pas Sage en Seine - Du jeudi 28 juin 2018 à 10h00 au dimanche 1 juillet 2018 à 20h00.

    Le festival auto-organisé par vous et l’équipe de Pas Sage En Seine se tiendra du 28 juin au 1er juillet 2017 à Choisy-le-Roi dans et aux abords de la Médiathèque Louis Aragon.

    Nous vous invitons à participer à PSES2018 et venir participer à ses ateliers et conférences bien sûr, mais aussi installations, discussions et autres formes d’interventions.

    Des thèmes sont proposés, pas imposés, pour laisser place à la manifestation d’idées originales.

    Le Festival sera un moment convivial et festif pour décrire nos modes d’organisation, nos outils, nos perspectives, évoquer les usages d’autodéfense numériques faces aux perpétuelles manipulations sécuritaires.

    Le vendredi sera une journée spéciale consacrée au RGPD, et le samedi soir (lors de la micro-nocturne jusqu’à 21h30) vous pourrez assister à un concert de chiptune réalisé par le collectif Chip Bangers.

    L’Hacktiviste naît de cette prise de conscience intégrale. Il ouvre, détourne, invente tous les possibles, ou presque… Être et faire politiquement ensemble sera notre prochaine étape

    Le trajet depuis le centre de Paris prend une petite vingtaine de minutes uniquement (Gare du RER C Choisy-le-Roi).

    [FR Rennes] Conseil d’administration de Gulliver - Le jeudi 28 juin 2018 de 12h00 à 14h00.

    Gulliver tiendra son conseil d’administration à la Maison de la Consommation et de l’Environnement (MCE) le jeudi 28 juin 2018 à partir de 12 h. L’ordre du jour est donné dans le lien ci-dessous.

    Ce conseil d’administration est ouvert à tous. Toute personne, membre ou non membre de Gulliver, peut y assister (sauf CA exceptionnel signalé à l’avance), voir comment fonctionne notre association et y donner son avis.

    La MCE est située 42 bd Magenta à Rennes (plan d’accès). La salle réservée est celle de l’accueil.

    [FR Martigues] Permanence du jeudi de l'ULLM - Le jeudi 28 juin 2018 de 16h30 à 18h30.

    Comment utiliser et les Logiciels Libres.

    avec l’association des Utilisateurs de Logiciels Libres du Pays de Martégal (ULLM).

    28 2018 de 16h30 à 18h30 à la (quai des Anglais).

    Entrée Libre. Tout public.

    [FR Challans] Permanence Linux - Le jeudi 28 juin 2018 de 18h00 à 20h00.

    Chaque dernier jeudi du mois, Linux Challans vous donne rendez-vous à l’Albanera Café, 17 rue du Général Leclerc 85 300 Challans.

    Nous vous proposons lors de ces rendez-vous mensuels d’échanger autour du Libre, des conseils ou une assistance technique.

    Vous pouvez venir pour vous faire aider, ou aider, à installer et paramétrer une distribution GNU/Linux de votre choix ou des logiciels libres sur votre ordinateur.

    Recommandations

    • Sauvegardez vos données avant de venir.
    • Libérez de la place sur le disque dur (20 Go minimum) et défragmentez Windows si vous voulez le conserver.
    • Nous prévenir de votre passage via la messagerie.

    Vous pouvez aussi venir pour une première prise d’informations et de contacts.

    Nous vous attendons toujours plus nombreux

    [FR Bordeaux] Jeudi Giroll - Le jeudi 28 juin 2018 de 18h30 à 20h30.

    Les membres du collectif Giroll, GIROnde Logiciels Libres, se retrouvent une fois par semaine, pour partager leurs  savoir-faire et expériences autour des logiciels libres.

    Le collectif réalise aussi une webradio mensuelle, tous les second mardis du mois, à retrouver en direct sur le site de Giroll.

     Ses rencontres sont ouvertes à tous.

    [FR Peymeinade] Install-Party GNU/Linux - Le jeudi 28 juin 2018 de 19h00 à 21h00.

    Désormais tous les 4ᵉˢ mercredi du mois, Clic Ordi et Linux Azur vous proposent une install-party ouverte à tous et gratuite.

    • Découvrez un monde rempli de Papillons, licornes, mais surtout de manchots
    • Plus besoin de se soucier des virus et autres logiciels malveillants.
    • Le support de Windows Vista s’arrête dans un an, et les principaux logiciels ont déjà arrêté leurs mise à jour, réagissez
    • Ramenez vos ordinateurs obsolètes et donnez leur une seconde vie.

    Nous aimerions développer autour de Handy-Linux (et de sa future mouture avec Debian-Facile) afin de répondre à des besoins simples pour des personnes difficiles à former et pouvant se retrouver en fracture numérique).

    Nous sommes ouverts à tout, y compris à la bidouille sur l’atelier avec le fer à souder.

    Organisé conjointement par http://clic-ordi.com/fr et https://www.linux-azur.org

    [FR Vesseaux] Projection-débat du film « Nothing to hide » - Le jeudi 28 juin 2018 de 19h00 à 22h00.

    Ouverture des portes à 19h pour partager un moment de convivialité, discuter des choses et d’autres comme les logiciels libres, les données personnelles, la vie privée

    Il y a une buvette sur place, et vous pouvez également apporter un plat à partager ou biscuits apéro

    La projection du film documentaire Nothing to Hide aura lieu à 20h30, et sera suivie d’un débat pour répondre à vos questions

    « Dire que votre droit à la vie privée importe peu, car vous n’avez rien à cacher revient à dire que votre liberté d’expression importe peu, car vous n’avez rien à dire. Car même si vous n’utilisez pas vos droits aujourd’hui, d’autres en ont besoin. Cela revient à dire les autres ne m’intéressent pas », Edward Snowden

    Ce documentaire aborde le thème de la vie privée et des données personnelles.

    L’entrée est à prix libre (adhésion à l’association Vesseaux-Mère).

    [FR Paris] Soirée de Contribution au Libre - Le jeudi 28 juin 2018 de 19h30 à 22h30.

    Parinux propose aux utilisateurs de logiciels libres de se réunir régulièrement afin de contribuer à des projets libres. En effet, un logiciel libre est souvent porté par une communauté de bénévoles et dépend d’eux pour que le logiciel évolue.

    Nous nous réunissons donc tous les dans un environnement propice au travail (pas de facebook, pas de télé, pas de jeux vidéos, pas de zombies).

    Vous aurez très probablement besoin d’un ordinateur portable, mais électricité et réseau fournis.

    En cas de difficulté, vous pouvez joindre un des responsables de la soirée, Emmanuel Seyman (emmanuel (at) seyman.fr), Paul Marques Mota mota (at) parinux.org, ou Magali Garnero (Bookynette) tresorier (at) parinux.org.

    Pour obtenir le code d’entrée de la porte cochère, envoyez un mail au responsable.

    On peut amener de quoi se restaurer (Franprix, 8 rue du Chemin Vert, ferme à 22h)

    Regazouillez sur Twitter - Wiki des soirées

    Programme non exhaustif

    • Fedora (sa traduction)
    • Parinux, ses bugs et son infrastructure
    • April, … y a toujours quelque chose à faire
    • Open Food Facts/ Open Beauty Facts, sa base de données, ses contributeurs, sa roadmap
    • Schema racktables, son code
    • Agenda du Libre, mise à jour et amélioration du code
    • Ubuntu-Fr, son orga, ses événements
    • En vente libre, maintenance et commandes
    • Open street map, une fois par mois
    • Linux-Fr sait faire
    • en vente libre

    tout nouveau projet est le bienvenu.

    [FR Montpellier] Atelier du Libre Ubuntu et Logiciels Libres - Le vendredi 29 juin 2018 de 18h00 à 23h00.

    L’équipe de Montpel’libre vous propose une permanence Logiciels Libres, discussions libres et accompagnements techniques aux systèmes d’exploitation libres, pour vous aider à vous familiariser avec votre système GNU/Linux au quotidien.

    Le contenu de l’atelier s’adapte aux problèmes des personnes présentes et permet ainsi l’acquisition de nouvelles compétences au rythme de chacun.

    Vous pourrez y aborder plusieurs thèmes

    • Discussions conviviales entre utilisateurs autour de Linux en général
    • Préinscription aux prochains Cafés Numériques et Install-Party
    • Premières explorations du système
    • Installations et configurations complémentaires
    • Mise à jour et installation de nouveaux logiciels
    • Prise en main, découverte et approfondissement du système

    Les Ateliers du Libre ont lieu à la Mpt Melina Mercouri de Montpellier, tous les derniers vendredis de chaque mois de 18h00 à 20h00, sauf période de vacances.

    Entrée libre et gratuite sur inscription. Une simple adhésion à l’association est possible et auprès de la Mpt.

    Cet événement est proposé par le partenariat qui lie la Mpt Melina Mercouri de Montpellier et Montpel’libre.

    Toute une équipe de passionnés, vous propose l’animation de l’Atelier du Libre par les membres de Montpel’libre. Permanence Logiciels Libres, discussions libres et accompagnements des utilisateurs aux systèmes exploitation libres, Linux, sur le cyberespace de consultations libres.

    En fin de soirée, l’atelier fera progressivement place à un instant très convivial, les RDVL sont des rendez-vous mensuels de discussions sur le thème des logiciels libres, des arts libres, de l’open source et plus généralement de la culture du libre et du numérique.

    Cette soirée, très conviviale, se passe autour d’un repas partagé, chacun porte un plat, entrée, spécialité, dessert, boisson… Ordinateurs et réseaux disponibles.

    Notre équipe vous attend pour répondre à vos questions et satisfaire votre curiosité.

    Maison pour tous Mélina Mercouri 842, rue de la vieille poste, 34 000 Montpellier

    Bus ligne 9, La Ronde arrêt Pinville
    GPS Latitude 43.61354 Longitude 3.908768
    Carte OpenStreetMap

    Rendez-vous mensuel, tous les derniers vendredis, salle jamais le dimanche

    [FR Paris] Apéro April - Le vendredi 29 juin 2018 de 19h00 à 22h00.

    Un apéro April consiste à se réunir physiquement afin de se rencontrer, de faire plus ample connaissance, d’échanger, de partager un verre et manger mais aussi de discuter sur le logiciel libre, les libertés informatiques, fondamentales, l’actualité et les actions de l’April…

    Un apéro April est ouvert à toute personne qui souhaite venir, membre de l’April ou pas.

    N’hésitez pas à venir nous rencontrer.

    Où et quand cela se passe-t-il

    L’apéro parisien aura lieu vendredi 29 juin 2018 à partir de 19h00 dans les locaux de l’April.

    L’adresse
    April, 44/46 rue de l’Ouest, bâtiment 8, 75 014 Paris (entrée possible par la place de la Catalogne, à gauche de la Biocoop, au niveau des Autolib).
    Métros Gaîté, Pernety, Montparnasse. Sonner à « April » sur l’interphone.
    Le téléphone du local 01 78 76 92 80.

    L’Apéro a lieu à Paris notamment parce que le local s’y trouve ainsi que les permanents et de nombreux actifs. Pour les apéros dans les autres villes voir sur le pad plus bas.

    En ouverture de l’apéro nous ferons un court point sur les dossiers/actions en cours.

    Le glou et le miam

    Vous pouvez apporter de quoi boire et manger afin de reprendre des forces régulièrement. Nous prévoirons bien sûr un minimum vital.

    Vous pouvez vous inscrire sur le pad.

    [FR Dijon] Atelier de création numérique et électronique - Le vendredi 29 juin 2018 de 20h30 à 23h59.

    Le fablab et hackerspace l’abscisse vous propose comme tous les vendredis soir un atelier de création numérique et électronique.

    L’atelier est équipé de différents outils perceuse, CNC, Arduino, Raspberry Pi, ordinateurs, oscilloscope, multimètre.

    Une ressourcerie est à disposition, vous y trouverez des composants électroniques et des pièces détachées à prix libre.

    Vous pouvez venir découvrir l’atelier et les usagers du fablab à partir de 20h30.

    Vous pouvez aussi venir pour participer aux travaux numériques en cours, partager vos connaissances et vos savoir-faire.

    Tous nos travaux sont libres et documentés sous licence libre.

    [FR Saint-Jean-de-Védas] Repair Café - Le samedi 30 juin 2018 de 09h00 à 13h00.

    Nous vous proposons ce rendez-vous, où, bricoleurs, acteurs, bénévoles, associations, vous attendent pour vous aider à donner une deuxième vie à vos objets.

    Réparer ensemble, c’est l’idée des Repair Cafés dont l’entrée est ouverte à tous. Outils et matériel sont disponibles à l’endroit où est organisé le Repair Café, pour faire toutes les réparations possibles et imaginables. Vêtements, meubles, appareils électriques, bicyclettes, vaisselle, objets utiles, jouets, et autres. D’autre part sont présents dans le Repair Café des experts bénévoles, qui ont une connaissance et une compétence de la réparation dans toutes sortes de domaines.

    On y apporte des objets en mauvais état qu’on a chez soi. Et on se met à l’ouvrage avec les gens du métier. Il y a toujours quelque chose à apprendre au Repair Café. Ceux qui n’ont rien à réparer prennent un café ou un thé, ou aident à réparer un objet appartenant à un autre. On peut aussi toujours y trouver des idées à la table de lecture qui propose des ouvrages sur la réparation et le bricolage.

    Repair Café est un atelier consacré à la réparation d’objets et organisé à un niveau local, entre des personnes qui habitent ou fréquentent un même endroit, par exemple un quartier ou un village. Ces personnes se rencontrent périodiquement en un lieu déterminé, dans un café, une salle des fêtes ou un local associatif où des outils sont mis à leur disposition et où ils peuvent réparer un objet qu’ils ont apporté, aidés par des volontaires.

    Les objectifs de cette démarche alternative sont divers

    • réduire les déchets
    • préserver l’art de réparer des objets
    • renforcer la cohésion sociale entre les habitants des environs

    Seront présents

    • Autour.com : On se rend des services entre voisins, on partage des infos, on prête, on loue, on donne…
    • L’Accorderie : Est un système d’échange de services entre habitants d’un même quartier ou d’une même ville.
    • La Gerbe : Contribuer à la formation de citoyens éveillés, engagés et solidaires en offrant aux enfants et aux jeunes un espace privilégié d’expression et d’épanouissement Crèche, Centre de loisirs, Scoutisme, Ateliers, chacun peut y trouver un cadre pour son développement grâce au travail d’une équipe de professionnels et de bénévoles.
    • Les Compagnons Bâtisseurs : Prévoient d’amener des outils
    • Les Petits Débrouillards : est un réseau national de culture scientifique et technique, ils viendront avec pleins de conseils et une imprimante 3D.
    • Le Faubourg : Hébergera le Repear Café.
    • Montpel’libre : Sera là avec des pièces informatiques, pour essayer de reconditionner des ordinateurs, dépanner ceux qui ne fonctionnent plus, expliquer comment ça marche, faire comprendre le choix judicieux du logiciel libre, contourner l’obsolescence programmée grâce à GNU/Linux, comment réparer et entretenir son matériel soi-même, nous porterons un jerry.
    • TechLabLR : Accompagne les projets à composantes technologiques afin de les amener au pré-prototype, puis les guider vers les structures d’accompagnements.
    • Violons Dingues : Passionnés de la vie, des autres, de la culture, de l’art, du sport, de la mécanique, de la moto, de la photo, de la musique, des animaux, des insectes, des plantes, de l’environnement, enfin de tout ce qui circule (au propre comme au figuré) sur notre planète.
    • Zéro Waste Montpellier : La démarche « Zéro Waste » est une démarche positive pour aller vers une société zéro déchet et zéro gaspillage.

    • Maison des Associations, 18 bis rue Fon de l’Hospital, Saint-Jean-de-Védas, Occitanie, France

    • Adresse web http://montpel-libre.fr

    • Tags
      montpel-libre, repair-cafe, atelier

    [FR Casseneuil] Install Partie GNU/Linux - Le samedi 30 juin 2018 de 10h00 à 17h00.

    Le Samedi 30 Juin les bénévoles d’aGeNUx sont invités dans les locaux d’Avec 2L pour une Install-party.

    Venez découvrir et partager le monde du logiciel libre en toute sérénité.

    Animation Libre et non payante.

    Auberge Espagnole le midi.

    Avec 2L se situe derrière la poste de Casseneuil

    [FR Wintzenheim] Réunion du Club Linux - Le samedi 30 juin 2018 de 13h00 à 19h00.

    Comme tous les 3 samedis, le Club Linux de la MJC du Cheval Blanc se réunit et accueille toutes les personnes qui souhaitent découvrir ou approfondir Linux et les Logiciels Libres. Aucune compétence n’est demandée.  

    Pendant ces rencontres, informelles,

    • nous accueillons celles et ceux qui cherchent une réponse ou souhaitent découvrir Linux et les Logiciels Libres,
    • nous installons Linux sur des ordinateurs, la plupart des fois en « dual boot »(*), ce qui permet de conserver l’ancien système (par exemple Windows) et d’utiliser quand même, en choisissant au démarrage,
    • nous partageons nos recherches et nos découvertes, les nouveautés.

    Le Club Linux est également impliqué dans une démarche de libération des GAFAM (Google Apple Facebook Amazon Microsoft) et de promotion de solutions libres comme, entre autres, Wikipedia, Openstreetmap, les Framatrucs (*), les Chatons (*) et beaucoup d’autres.

    (*) : mais on vous expliquera

    [FR Villefranche-sur-Saône] Repaircafé - Le samedi 30 juin 2018 de 13h30 à 17h30.

    Dernier Repaircafé caladois mensuel de la saison avant les vacances.

    Avec la participation habituelle de la CAGULL.

    [FR Marseille] Install Party GNU/Linux - Le samedi 30 juin 2018 de 14h00 à 19h00.

    L’association (CercLL d’Entraide et Réseau Coopératif autour des Logiciels Libres) vous invite à une install party GNU/Linux, le, dans la salle du Foyer du Peuple 50 rue Brandis 13 005 Marseille.

    Vous avez envie de découvrir un système d’exploitation libre, simple d’utilisation, stable, rapide et sécurisé. Une nouvelle façon d’utiliser votre ordinateur.

    Vous vous sentez une affection naissante pour le Gnou et le, les mascottes de

    Au programme

    DÉCOUVERTE de l’univers des logiciels libres.

    INSTALLATION d’un environnement GNU/ Linux, ainsi que le meilleur des logiciels libres.

    Venez avec votre ordinateur, nous installerons ensemble une distribution avec un ensemble de et pour une utilisation quotidienne.

    Ouvert à tous – accessible aux débutant-e-s

    Une participation de 2 euros est demandée.

    L’adhésion à l’association est de 20 euros annuelle.(L’adhésion n’est pas obligatoire).

    Plan d’accés

    [BE Liège] Linux Install Party - Le samedi 30 juin 2018 de 14h00 à 18h00.

    Une Linux Install Party a lieu tous les derniers samedis du mois de septembre à juin, dans les locaux du Cyber Seniors Énéo de Grivegnée, où je suis animateur.

    L’accès et la participation à l’Install Party est ouvert à tous et est gratuit.

    Vous venez avec votre ordinateur et on y installe le Linux que vous désirez.

    Les installations commencent à 14h et finissent à 18h.
    Prévoyez de venir avant 17h, parfois ça peut durer longtemps.

    [FR Ivry sur Seine] Cours de l’Ecole du Logiciel Libre - Le samedi 30 juin 2018 de 14h30 à 18h30.

    Présentation de l’E2L

    Quel est le rôle de l’école du logiciel libre

    Tout d’abord, ce n’est pas une école comme les autres. Elle n’a pas d’établissement fixe, pas de cours de récréation, pas de carte d’étudiant, ni de diplôme de fin d’année.

    Comme toutes les écoles, son rôle est d’apprendre à ses élèves les logiciels libres, c’est-à-dire

    • comment en trouver de bons parmi les nombreux sites qui en proposent,
    • comment en prendre possession en fonction des licences,
    • comment les installer en fonction de ses besoins,
    • comment les tester et les utiliser,
    • comment en comprendre le fonctionnement pour ensuite les modifier,
    • comment écrire ses propres logiciels libres.

    En fait, l’école du logiciel libre est une université populaire, comme celles qui ont vu le jour en France à partir du 19ᵉ siècle, et dont le but est de transmettre des connaissances théoriques ou pratiques à tous ceux qui le souhaitent. Et pour atteindre ce but, sa forme juridique est de type " association à but non lucratif ".

    Comment fonctionne l’école

    Cette école étant une association, elle possède, comme toutes les autres, un bureau, élu chaque année en assemblée générale, pour l’administrer. Mais elle a aussi des responsables pédagogiques dont le rôle est essentiel, car ce sont eux qui établissent les programmes des cours en fonction des souhaits des adhérents, valident les candidatures des enseignants et affectent les sessions.

    Les membres du bureau et les responsables pédagogiques forment « l’encadrement de l’école ». Tous les membres « encadrants » doivent être membres de l’association.

    Les locaux où se déroulent les cours seront ceux que l’on veut bien nous prêter une salle des fêtes, un théâtre, une salle de réunion publique, un amphi dans une école publique, ou autre.

    Les thèmes des cours sont définis par les adhérents en fonction de leurs envies, de leurs besoins. Les cours sont ensuite décidés par les responsables pédagogiques de l’école en fonction des enseignants disponibles.

    Afin de permettre au plus grand nombre de participer et d’assister aux cours, les sessions se tiennent essentiellement le samedi. Une première de 9h à 12h30, et une autre de 14h à 17h30.

    Programme détaillé sur le site http://e2li.org

    [FR Courbevoie] Assemblée Générale annuelle de l'association StarinuX - Le samedi 30 juin 2018 de 14h30 à 17h00.

    L'association GULL StarinuX vous invite à  son

    ASSEMBLÉE GÉNÉRALE annuelle

    le samedi 30 juin 2018 à 14h30,

    48 rue de Colombes 92 400 Courbevoie

    (SNCF Gare de Courbevoie,  Saint Lazare <=> La Défense).

    Seuls les adhérent(e)s peuvent voter, mais les discussions restent ouvertes à tous les présents.

    Un déjeuner facultatif aura lieu à 12h30.

    Au plaisir de nous rencontrer à l’AG 2018

    Le Bureau de StarinuX

    [FR Poucharramet] Festival AgitaTerre - Le dimanche 1 juillet 2018 de 09h30 à 23h00.

    L’association 3PA Formation vous invite à la cinquième édition du Festival AgitaTerre Nous vous donnons rendez-vous le dimanche 1er juillet au coeur du village de Poucharramet (31), entre la place des Marronniers et La Maison de la Terre

    Venez découvrir des alternatives durables, locales et citoyennes qui font vivre notre territoire. Cette année, le festival investit le thème des Communs venez en apprendre plus

    Un événement gratuit et tout public

    9h30-18h

    Marché de producteurs et artisans-créateurs locaux
    Forum associatif & Village des Communs

    Conférences
    Expositions « C’est quoi les Communs »
    Ateliers tous publics

    Expositions d’artistes sculpteurs sur bois
    Mur d’expression libre
    Vannerie géante collective

    Concerts
    Spectacles et animations

    Buvette & Restauration
    Espace enfants

    20h30 Grand concert en plein air avec notre partenaire La Maison de la Terre

    Programmation et exposants sur www.agitaterre.fr

    Infos agitaterre@3paformation.fr // 3PA 05.61.08.11.30

    Parking sur place
    Adapté aux personnes à mobilité réduite

    Commentaires : voir le flux atom ouvrir dans le navigateur

  • Présentation d'iPXE, un chargeur d'amorçage en PXE (Dépêches LinuxFR)

    Il est parfois nécessaire de faire démarrer une machine sur le réseau (par exemple, une machine sans disque dur) : la technologie la plus courante utilisée sur x86 s'appelle PXE et permet l'amorçage depuis un serveur TFTP. La plupart des cartes réseau modernes intègrent une implémentation de PXE, cependant la spécification ne décrit que le protocole susnommé dont les limitations se font vite sentir sur des configurations un peu complexes.

    Heureusement pour nous, il existe depuis 1995 un projet libre qui a pour but le développement d'un firmware de carte réseau bien plus flexible que ce que l'on peut trouver actuellement, il s'agit d'iPXE.

    Dans la suite de cette dépêche, vous trouverez une explicitation détaillée de l'étape d'amorçage d'une machine ainsi qu'une présentation des possibilités offertes par iPXE.

    Merci à Nÿco, Sébastien Koechlin, ZeroHeure, Xavier Teyssier, Nils Ratusznik, tankey, Xavier Claude, oinkoink_daotter et Benoît pour avoir participé à la rédaction de cette dépêche.

    Sommaire

    Rappels historiques

    Lors de l'apparition des machines sans disque, un certain nombre de protocoles, parfois propriétaires, ont dû être développés pour permettre l'assignation d’adresses à celles-ci. Le premier à être normalisé par l'IETF se nomme (RARP), pour Reverse-ARP, qui ressemble beaucoup, dans sa forme, au protocole ARP. Il n'offre cependant que la possibilité d'assigner une adresse à une machine et ne permet pas de communiquer d'autres informations essentielles comme la localisation d'une image à charger. Pour pallier ces limitations, le protocole BootP a ensuite été mis au point, il a finalement été rendu obsolète par l'apparition de DHCP, qui est beaucoup plus flexible.

    En 1999, Intel et SystemSoft mettent au point Wired for Management (WFM), un système permettant la gestion de machines sans système d'exploitation, WFM décrit également une technique d'amorçage par le réseau, qui est alors nommée Preboot Execution Environment (PXE), et qui permet de télécharger un chargeur d'amorçage et d'offrir à celui-ci une API pour qu'il puisse charger facilement un noyau via le réseau. De nombreux constructeurs de cartes réseau se sont mis à embarquer des ROM d'extensions sur leurs cartes pour permettre l'amorçage par le réseau.

    Bien que six architectures matérielles soient décrites par la spécification, à ce jour seule x86 possède une couverture complète. Cependant, les stations sans disque dur étant un concept assez ancien, on retrouve des solutions rendant un service similaire sur de nombreuses architectures et pour de nombreux systèmes. À noter aussi que l'Unix Libre NetBSD fournit et documente des solutions pour un grand nombre d'architectures. Enfin, SUN Solaris propose un service similaire dans son OpenROM pour son service Jumpstart.

    L'amorçage d'une machine

    L'amorçage d'une machine de type PC à base de processeur x86/x86-64 se fait généralement en plusieurs étapes, chacune ayant pour but de récupérer un exécutable de plus en plus évolué pour enfin arriver à charger le noyau d'un système d'exploitation.

    Amorcer depuis un disque dur

    Pour bien comprendre comment l'amorçage par le réseau fonctionne, il convient de savoir comment se passe l'amorçage « classique », c'est à dire depuis un disque dur.

    Lors de l'initialisation de la machine, le BIOS détecte les périphériques amorçables (disque dur, disquette, CD-ROM…) et tente de les démarrer l'un après l'autre selon l'ordre configuré. Pour cela il charge en mémoire le premier secteur du périphérique (soit ses 512 premiers octets), et vérifie que les deux derniers octets correspondent bien aux valeurs hexadécimales AA 55. Si ce n'est pas le cas, il considère que les données chargées ne sont pas destinées à être exécutées et passe au périphérique suivant.
    Une fois qu'un programme valide est chargé en mémoire, un certain nombre de valeurs sont placées dans les registres du processeur, comme le numéro du périphérique courant par exemple. Enfin, la première instruction du programme est exécutée.

    Dans le cas d'un système Linux, le programme en question est généralement un stage1 de GRUB dont le but va être de lire le contenu de la partition /boot pour en extraire un stage2, qui est un programme bien plus évolué. Il ne faut pas oublier que le stage1 est limité à 510 octets (512 moins les deux derniers octets), ce qui est vraiment peu pour faire quoi que ce soit d'un tant soit peu avancé, d'où la nécessité d'aller chercher un stage2. Heureusement, pour faciliter la vie des concepteurs de chargeurs de démarrage, le BIOS fournit une fonction pour charger un ou plusieurs secteurs d'un périphérique en mémoire. Cette méthode est basée sur une interruption logicielle et le passage des paramètres se fait en utilisant les registres du processeur, la plupart des chargeurs d'amorçage étant écrit en assembleur, ce type d'opération est très facile à réaliser et permet de ne pas avoir à écrire un pilote pour disque-dur, ce qui est très appréciable quand on est limité en taille.

    Le stage2 est alors lancé. Celui-ci peut configurer plus largement la machine (disposition de la mémoire, mode de fonctionnement du processeur, clavier, écran…). Il peut présenter un menu pour permettre de choisir certaines options; et finalement il va récupérer les éléments de l'étape suivante: le noyau d'un système d'exploitation et un éventuel initramfs pour leur passer la main. (Note: Dans le cas de Grub, celui-ci dispose d'une étape intermédiaire, le stage1.5 qui permet de charger des drivers pour les différents systèmes de fichiers et évite d'avoir à réinstaller GRUB à chaque modification de la configuration)

    Amorcer depuis le réseau

    Pour amorcer la machine depuis le réseau, le principe général reste le même, mais, le BIOS n'ayant pas été conçu pour démarrer depuis une carte réseau, il est un peu détourné. La carte va embarquer une ROM d’extension qui sera mise à disposition du BIOS à une certaine adresse. Lors de l'étape du Power-On Self-Test, le BIOS va reconnaitre une séquence d'octets spécifiques indiquant la présence de l'extension. Cette extension de la carte réseau va s'enregistrer comme périphérique amorçable auprès du BIOS qui sera alors capable de démarrer dessus.

    Cette ROM contient un micrologiciel qui est divisé en plusieurs modules :

    • le premier est une pile PXE qui implémente une partie de la spécification PXE et dont le comportement sera détaillé plus bas;
    • le second est une série de fonctions respectant l'API UNDI pour Universal Network Device Interface permettant d'utiliser la carte réseau sans avoir à fournir un pilote. Ces fonctions pourront être utilisées par la pile PXE et par le programme que celle-ci chargera.

    Reprenons le processus de démarrage avec l'exécution de la pile PXE. Son objectif est de récupérer sur le réseau un Network Bootstrap Program (NBP) pour l'exécuter. Pour cela, il faut obtenir une adresse IP afin de pouvoir communiquer sur le réseau, puis localiser, récupérer et exécuter ce NBP. La spécification PXE adresse ces questions en faisant d'une pierre deux coups : le protocole DHCP est utilisé avec deux options particulières : next-server et filename. DHCP est en effet un protocole flexible qui permet de spécifier de nombreux paramètres personnalisés, aussi bien dans la requête que dans la réponse. La norme PXE demande que dans la réponse, le serveur DHCP spécifie dans le paramètre next-server l'adresse IP d'un serveur TFTP et dans le paramètre filename le chemin du fichier NBP sur ce serveur. UNDI proposant dans son API un client TFTP, la pile PXE n'a plus grand-chose à faire, elle va charger le NBP en mémoire puis l'exécuter à son tour.

    Ici les choses varient en fonction du NBP choisi par l'utilisateur. Très souvent il s'agit de PXELINUX, qui fait partie du projet SYSLINUX et qui est en quelque sorte l'équivalent du stage2 de GRUB. Il est capable de chercher à son tour sur le serveur TFTP un fichier de configuration, puis un noyau et un initramfs.

    iPXE

    Historique du projet

    Etherboot

    Le projet Etherboot vu le jour en 1995, avant l'apparition de la spécification PXE donc, il avait pour but développer un microgiciel embarquable dans une ROM d'extension pour BIOS afin de permettre l'amorçage par le réseau, le principe est alors sensiblement le même que celui qui sera retenu par PXE plus tard, la différence principale entre les deux approches étant qu'Etherboot récupérait directement un noyau tandis que PXE passe par un NBP.

    gPXE

    En 1999, Intel publie la spécification PXE, la question de savoir si Etherboot doit abandonner son approche actuelle pour implémenter une pile PXE divise alors les développeurs du projet. Trois développeurs, Marty Connor, H. Peter Anvin et Michael Brown prennent alors la décision de forker le projet, donnant naissance à gPXE. Marty Connor en profite pour créer rom-o-matic.net qui permet de générer des images gPXE facilement et qui connaît un succès rapide.

    Entre temps, le mainteneur d'Etherboot n'ayant plus de temps à y consacrer abandonne le projet qui est donc réintégré dans gPXE.

    En 2006, gPXE participe à la seconde édition du Google Summer of Code, sous l'égide de la fondation linux, à cette occasion, une pile TCP complète est implémentée par un étudiant indien. gPXE participera à tous les Google Summer of Code suivant jusqu'en 2011.

    iPXE

    En 2011, un différend oppose Marty Connor et Michael Brown conduisant à un fork du projet par ce dernier et donnant naissance à iPXE, gPXE ne donnant plus de signe de vie depuis presque un an, il est considéré comme mort à l'heure actuelle.

    En 2012, iPXE participe à la septième édition du Google Summer of Code, prenant la place de gPXE.

    Utiliser iPXE

    Il est possible, à partir des sources d'iPXE, de générer un grand nombre d'images différentes, chacune répondant à une utilisation précise du programme. Cette partie recense les utilisations les plus courantes et les images qu'il faudra utiliser.

    Chainloading

    iPXE peut être chargé depuis une implémentation de PXE existante, il faudra donc utiliser une image de type NBP, c'est le cas d'undionly.kpxe par exemple. Il est également possible de charger iPXE depuis un autre chargeur d'amorçage comme GRUB ou LILO, dans ce cas de figure, une image de type bzImage est nécessaire, il faudra donc utiliser ipxe.lkrn.

    Plus d'informations

    Démarrer sur CD-ROM, disquette ou clé USB

    Il existe également des images spécifiques chacun de ces supports, ipxe.iso, ipxe.dsk et ipxe.usb pour l'amorçage depuis, respectivement, un CD-ROM, une disquette ou une clé USB.

    Flasher la ROM de sa carte réseau

    Les plus téméraires d'entre vous pourront flasher la ROM de leur carte réseau afin de disposer d'iPXE de façon permanente. Ceci permet d'éviter le chainloading et économise donc une étape, sans parler du gain évident en sécurité si vous embarquez une clé privée dans iPXE : avoir une clé qui se balade en clair sur le réseau, ce n'est jamais une très bonne chose. Dans ce cas de figure, vous devez compiler une image de type .rom ou .mrom et il vous faudra connaître le pilote précis utilisé par votre carte réseau.

    Plus d'informations

    Fonctionnalités

    iPXE, en plus du respect de la spécification PXE, propose un grand nombre de fonctionnalités qui ne sont pas décrites par celle-ci.

    Protocoles

    Là où la spécification PXE ne se limite qu'aux protocoles TFTP et Multicast TFTP, iPXE intègre un certain nombre d'autres protocoles. Les plus utilisés étant bien sûr HTTP et FTP, mais sont également disponibles :

    • Scalable Local Area Multicast protocol (SLAM) : un protocole conçu pour être plus efficace que Multicast TFTP et qui n'est à ma connaissance implémenté que dans iPXE.
    • HTTPS : HTTP sécurisé qui offre un certain nombre de possibilités combiné avec l'intégration de certificats dans iPXE, voir la partie Cryptographie.
    • iSCSI / AoE / FCoE : permet l'amorçage depuis un SAN, voir la partie Sanboot ci-dessous.
    • NFS : implémenté cette année dans le cadre d'un Google Summer of Code par l'auteur de cette dépêche. Devrait être intégré dans la branche principale sous peu.

    Sanboot

    iPXE permet l'amorçage sur un SAN, il va procéder exactement comme le BIOS pour un amorçage sur disque classique, sauf qu'il va intercepter les interruptions utilisées pour demander la lecture de secteurs afin d'émuler un disque physiquement présent dans la machine. Le chargeur d’amorçage de la cible distante sera donc tout à fait capable de faire son travail et de charger un noyau. Pour poursuivre l'amorçage, il faudra bien évidemment que le système d'exploitation ait des pilotes chargés pour le protocole utilisé (iSCSI, AoE ou FCoE). Cette technique permet d'installer et amorcer des stations Windows sans disque.

    Cryptographie

    iPXE possède une implémentation de TLS, qui est utilisée pour le support d'HTTPS, et permet lors de la compilation d'embarquer une ou plusieurs Autorités de certification. Il est donc possible d'amorcer une machine avec des images téléchargées depuis l'Internet en toute sécurité. Si une autre solution qu'HTTPS est choisie, il est également possible de signer l'image et de demander à iPXE de ne la charger que si la signature est valide. Pour permettre l'authentification des clients, iPXE permet aussi d'embarquer un certificat et la clé correspondante.

    Plus d'informations

    Scripting

    L'une des fonctionnalités les plus appréciables d'iPXE est probablement la possibilité qui est offerte de le scripter. En effet, il embarque un petit interpréteur qui, bien que rudimentaire, offre des possibilités que ne fournissent pas les autres chargeurs d'amorçage. Ces scripts peuvent être soit embarqués dans l’exécutable à la compilation, soit exécutés comme des images classiques.

    La syntaxe ressemble beaucoup à du shell édulcoré, les boucles y sont absentes mais peuvent être construite à partir de goto, de même pas d'instruction if mais une alternative un tout petit peu moins intuitive. Ces choix s'expliquent par le fait que l’interpréteur doit rester le plus petit possible, faisant partie du cœur du programme, il n'est pas possible de le désactiver à la compilation contrairement à la plupart des autres fonctionnalités.

    Le classique hello world :

    #!ipxe
    
    echo Hello World!
    
    

    Un script qui demande à l'utilisateur d'entrer une valeur et envoie cette valeur ainsi que son adresse MAC à un serveur HTTP, ce script a été utilisé par l'auteur de cette dépêche à plusieurs reprises pour s’épargner le relevé fastidieux des adresses MAC d'une centaine de machines :

    #!ipxe
    
    # Effectue une requête dhcp
    dhcp
    
    # Affiche "Nom de la machine : " et attends une entrée de l'utilisateur pour continuer, la valeur saisie est placée dans la variable 'name'.
    echo -n Nom de la machine : && read name
    
    # Exécute l'image renvoyée par le serveur HTTP tout en lui transmettant la saisie de l'utilisateur et l'adresse MAC de la machine. 
    chain http://${next-server}/?name=${name}&mac=${mac}
    
    

    Une boucle qui effectue une requête dhcp tant qu'une réponse n'a pas été reçue :

    #!ipxe
    
    # Déclare le label 'retry_dhcp'
    :retry_dhcp
    
    # Effectue une requête DHCP puis 'isset' teste si la variable 'filename' contient une valeur, ce qui est le cas quand une réponse DHCP valide à été reçue.
    # Si 'isset' renvoie faux, le goto nous renvoie au début du script.
    dhcp && isset ${filename} || goto retry_dhcp
    
    # La commande 'chain' télécharge l'image dont l'URI est passé en paramètre et l’exécute.
    chain ${filename}
    
    

    iPXE embarque aussi un shell où toutes ces commandes, à l'exception de goto, sont disponibles.

    Plus d'informations

    Menu graphique

    Si PXELINUX et GRUB offrent la possibilité d'afficher des menus depuis longtemps, l'implémentation de cette fonctionnalité dans iPXE date seulement de quelques mois. Contrairement à ce que l'on peut trouver ailleurs, il n'y a pas de fichier de configuration pour décrire le menu, il faut utiliser le langage de script intégré à iPXE et en particulier les commandes menu, item et choose.

    Un exemple simple :

    #!ipxe
    
    menu
    item linux    Boot Linux
    item shell    Enter iPXE shell
    item exit     Exit to BIOS
    
    # Affiche le menu à l'utilisateur et place le nom de l'élément choisi dans la variable 'target'
    choose --default exit --timeout 3000 target && goto ${target}
    
    :linux
    # Amorce sur Linux
    chain ftp://${server}/bzImage
    
    :shell
    # Propose un shell iPXE à l'utilisateur
    shell
    
    :exit
    # Termine la session iPXE
    exit
    
    

    L'affichage d'un menu plus complet, avec des séparateurs :

    menu

    DNS

    Contrairement à une implémentation classique de PXE, iPXE est capable de comprendre des URI passé par l'option DHCP filename, dans cet URI, la cible peut être un nom de domaine. Afin de pouvoir les résoudre, iPXE intègre un petit client DNS. Ceci ouvre un certain nombre de possibilités, comme la répartition de charge par round-robin DNS qui est particulièrement utile quand on veut amorcer un très grand nombre de machines.

    VLAN

    Enfin, iPXE est capable de configurer une interface comme un VLAN trunk c'est à dire qu'il peut générer des interfaces virtuelles, une pour chaque VLAN, qui se retrouveront sur des segments Ethernet différents. Pour que ceci fonctionne, il faut bien sûr que la machine soit reliée à un commutateur capable de comprendre le protocole IEEE 802.1Q.

    Plus d'informations

    Alternatives à iPXE

    Je ne connais pas d'alternative libre à iPXE en tant que microgiciel embarquable, en revanche il existe d'autres chargeurs d'amorçage qui peuvent être utilisés comme NBP :

    • PXELINUX du projet SYSLINUX
    • pxegrub du projet GRUB

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  • Compilation de VSCode sous Centos 6 (Journaux LinuxFR)

    Il y a quelques mois, le camarade freem< nous avait fait part de ses déception concernant VSCode parce qu'il ne trouvait pas matière à troller de manière satisfaisante.

    J'ai voulu me faire mon propre avis et l'essayer par moi même. Malheureusement, ma machine pro est une Centos 6 et la libc disponible beaucoup trop vielle. Impossible de l'essayer et donc de partager avec vous mes impressions pertinentes et de kalitay :(. Quelques moules m'ont gentiment expliqué que je n'avais qu'à me sortir les doigts du fondement et le compiler moi même, que si je voulais vraiment, je pouvais.

    Plusieurs mois plus tard, j'ai enfin trouvé le temps et la motivation d'essayer. Et à ma grande surprise, ce fut plutôt facile.

    # Installation d'une version décente de GCC, python et git depuis les dépots 
    # Softawre Collections
    sudo yum install centos-release-scl
    sudo yum install devtoolset-7 python27 rh-git29
    
    # Installation de NodeJS et Yarn
    curl --silent --location https://rpm.nodesource.com/setup_6.x | sudo bash -
    curl --silent --location https://dl.yarnpkg.com/rpm/yarn.repo | sudo tee /etc/yum.repos.d/yarn.repo
    sudo yum install nodejs yarm
    
    # Activation de l'environnement de compilation
    scl enable python27 devtoolset-7 rh-git29 bash
    
    # Récupération des sources de VSCode
    git clone https://github.com/Microsoft/vscode.git
    cd vscode
    
    # Augmentation de la limite du nombre de fichiers ouverts à 166384
    # (il peut être nécessaire de modifier /etc/security/limits.conf pour atteindre
    # cette valeur)
    ulimit -n 166384
    
    # Récupération des dépendances
    # (On défini la variable CXX parce que sinon un des makefile utilise 
    # /usr/bin/g++ qui ne supporte pas C++11 )
    CXX=$(which g++) yarn
    
    # Construction du paquet
    yarn run gulp vscode-linux-x64-min
    
    # "Instalation"
    mv ../VSCode-linux-x64 ~/opt/vscode

    Et voilà ! À moi les joies des d'un éditeur moderne !

    $ ~/opt/vscode/bin/code-oss
    /home/killruana/opt/vscode/bin/../code-oss: error while loading shared libraries: libgtk-3.so.0: cannot open shared object file: No such file or directory

    Lourd est le parpaing de la réalité sur la tartelette aux fraises de nos illusions. :'(

    Rendez-vous dans quelques mois pour la suite de mes aventures avec vscode.

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  • Mise à jour des pages de manuel de Fedora (Linux Certif)

    Je suis motivé en ce moment :)

    Une fois de plus, j'ai mis à jour les pages de manuel, cette fois à partir des pages de la distribution Fedora.

    Depuis peu, mon ordinateur fonctionne grâce à Arch Linux, ce qui a posé pas mal de problème pour l'importation des pages. J'ai vérifié les pages manuellement et tout semble correct mais il est impossible d'être sûr lorsqu'on manipule autant de pages. N'hésitez pas à écrire si vous trouvez des problèmes.

    C'est 18545 pages de plus qui ont été ajouté au site (toutes langues confondues). Au total, le site héberge désormais plus de 200 000 pages! :)

    Il semble que Fedora ai réalisé un important effort de documentation. Beaucoup de nouvelle pages et de nouvelles traductions ont été introduite.

  • fdupes : un utilitaire pour gagner de la place sur son disque dur (Journaux LinuxFR)

    Un petit journal juste pour vous indiquer un petit utilitaire bien pratique nommé fdupes, qui permet de détecter les fichiers dupliqués sur votre machine.

    J'ai découvert ce soft dans le cadre du nettoyage de données que je suis en train de faire sur mes disques durs.

    En effet, il m'est souvent arrivé de copier des fichiers d'un répertoire à un autre pour réorganiser mes données sur mon (ou mes) disques, mais comme je n'aime pas jeter ni supprimer, j'ai accumulé certains fichiers en double ou en triple.

    fdupes permet de parcourir les répertoires qu'on lui passe en paramètre et de faire un rapport sur les fichiers en doublon que l'on peut y trouver.

    Pour identifier les doublons, fdupes effectue une comparaison de taille et de signature MD5 de chaque fichier, et ensuite une comparaison octet par octet est effectuée.

    Cet utilitaire m'a permis de gagner près d'une centaine de gigas en 30 mn. Ya encore d u potentiel de gain de place, mais je préfère ne pas me précipiter, pour ne pas perdre malencontreusement des données (les 100 Gb gagnés me permettront de remettre en marche le processus de sauvegarde de mon portable, en attendant de mettre en place une solution à base de nas).

    Note : pour supprimer mes fichiers dupliqués, je n'ai pas fait de rm sauvage: je les ai déplacés vers un dossier avant de les supprimer définitivement, pour éviter les grossières erreurs. Mon dernier rm -fr sur ~ m'a servi de leçon.

    Un lien vers le dépot github du projet et un autre vers quelques explications d'utilisation en français.

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  • Falkon 3 le nouveau navigateur pour KDE (Dépêches LinuxFR)

    Vous souvenez‐vous de Qupzilla, petit projet commencé par le tout jeune David Rosca pour apprendre Qt, puis devenu un excellent navigateur WebKit ? En juillet 2017, pendant la réunion annuelle du projet KDE, l’Akademy, David Faure a proposé de remplacer Konqueror par Qupzilla.
    Après quelques mois d’incubation, le bébé sort des éprouvettes : Falkon 3.01 est disponible depuis le 8 mai 2018. C’est un navigateur moderne, dont les onglets tournent dans des processus séparés, en utilisant QtWebEngine, lui‐même basé sur Chromium pour le rendu.
    Logo du navigateur Falkon
    Il n’y a pas de grosses différences avec la dernière version de Qupzilla 2.2.6, c’est essentiellement une transposition vers le système de construction de KDE. Il faut bien commencer.

    Les utilisateurs de Konqueror seront en terrain familier pour la partie Web et le menu de configuration, en revanche la navigation de fichiers n’est pas encore intégrée. Il faut bien commencer (bis).

    Falkon protège bien votre vie privée (gestion des Cookies, de JavaScript, de HTML 5, Do Not Track), vous propose un greffon Flash (Pepper Flash), plusieurs moteurs de recherche (Duck Duck Go par défaut), un gestionnaire de sessions, des onglets avec indicateurs, un traducteur de pages Web, un validateur de code, des thèmes, une page « Speed Dial » facile à gérer, retrouve le contenu du formulaire quand on fait « précédent » — je reprends ma respiration, regardez les images :

    Les indicateurs (cliquables) sur les onglets :
    Onglets avec indicateurs
    Le (très pratique) gestionnaire de sessions :
    Gestionnaire de sessions dans Falkon
    Le (sympathique) menu déroulant « clic droit » :
    Le menu contextuel de Falkon

    Et comme il est jeune et crashe un peu, Falkon recharge automatiquement tous les onglets ouverts. À ce stade, vous le constatez sans doute, c’est dans l’esprit de KDE : un mélange de simplicité et de « super‐pouvoirs » à portée de configuration.

    Quelques extensions disponibles :

    • AdBlock, (San Ku Kaï c’est la bataille) contre les pubs ;
    • KWallet Passwords, un portefeuille pour les gérer tous ;
    • Vertical Tabs, les onglets bien dégagés sur les oreilles ;
    • AutoScroll, pour les claustros qui craignent les ascenseurs ;
    • Flash Cookie Manager, protège plus que plus la vie privée ;
    • GreaseMonkey, soyez le maîîîître du navigateur (scripts dispos sur http://openuserjs.org/) ;
    • ImageFinder, qui recherche par l’image, par l’image trouvera ;
    • Mouse Gesture, pour les souriceaux maniaques ;
    • PIM, pour jouer dans les formulaires ;
    • StatusBar Icons, oh que c’est zouli ces petites friandises là en bas !
    • Tab Manager, « Onglets ! Au rapport ! »

    Les WebExtensions qui sont déjà gérées par Chrome/Chromium, Firefox, Edge et Opera ont encore un long chemin à parcourir.

    L’extension ImageFinder en menu déroulant :
    Recherche par l’image sur Falkon
    L’extension Vertical Tabs en mode hiérarchique :
    Onglets verticaux dans Falkon

    D’ores et déjà, Falkon est un navigateur à mon goût : avec toutes les extensions, plusieurs onglets et trois fenêtres ouvertes, il tourne comme un charme sans charger le système ; je n’ai pas de problème sur les sites Web, ou alors tellement mineurs que je fais avec.

    Falkon est disponible pour GNU/Linux dans vos distributions et aussi en AppImage et Flatpak (via le dépôt KDE), sous Windows (à partir de Win 7) et macOS (à venir).

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  • Votre Service Client "La Fibre" (Journaux LinuxFR)

    Chère cliente, cher client,
    Chaque année plus d’1 million d’impacts de foudre ont lieu en France
    (blabla)

    C'est pourquoi, en cas d'absence prolongée ou en période d'orages, nous vous recommandons >de protéger votre Livebox en la débranchant de la prise téléphonique puis de >l'alimentation électrique.
    (blabla)

    Votre service clients La Fibre

    fear
    j'espère ne jamais avoir à faire avec eux, s'ils pensent qu'une LiveBox Fibre Optique se débranche de la Prise Téléphonique.

  • fdupes : un utilitaire pour gagner de la place sur son disque dur (Journaux LinuxFR)

    Un petit journal juste pour vous indiquer un petit utilitaire bien pratique nommé fdupes, qui permet de détecter les fichiers dupliqués sur votre machine.

    J'ai découvert ce soft dans le cadre du nettoyage de données que je suis en train de faire sur mes disques durs.

    En effet, il m'est souvent arrivé de copier des fichiers d'un répertoire à un autre pour réorganiser mes données sur mon (ou mes) disques, mais comme je n'aime pas jeter ni supprimer, j'ai accumulé certains fichiers en double ou en triple.

    fdupes permet de parcourir les répertoires qu'on lui passe en paramètre et de faire un rapport sur les fichiers en doublon que l'on peut y trouver.

    Pour identifier les doublons, fdupes effectue une comparaison de taille et de signature MD5 de chaque fichier, et ensuite une comparaison octet par octet est effectuée.

    Cet utilitaire m'a permis de gagner près d'une centaine de gigas en 30 mn. Ya encore d u potentiel de gain de place, mais je préfère ne pas me précipiter, pour ne pas perdre malencontreusement des données (les 100 Gb gagnés me permettront de remettre en marche le processus de sauvegarde de mon portable, en attendant de mettre en place une solution à base de nas).

    Note : pour supprimer mes fichiers dupliqués, je n'ai pas fait de rm sauvage: je les ai déplacés vers un dossier avant de les supprimer définitivement, pour éviter les grossières erreurs. Mon dernier rm -fr sur ~ m'a servi de leçon.

    Un lien vers le dépot github du projet et un autre vers quelques explications d'utilisation en français.

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  • Claude Rich Bronsonisé (Journaux LinuxFR)

    Mon journal, mon petit, je ne voudrais pas te paraître léger ni encore moins grossier, l'homme de la pampa parfois rude reste toujours courtois mais la vérité m'oblige à te le dire, ton Antoine ne pourra plus commencer à nous les briser menues : Claude Rich est décédé aujourd'hui.

    Pour ceux qui ne le connaissent pas, je me rappelle surtout de lui comme Antoine dans les tontons flingueurs ou Panoramix dans Astérix et Cléopatre, ou encore en vieux politicien véreux dans Président, mais il a participé une liste de films assez impressionnante, tant en nombre qu'en qualité.

    RIP Monsieur.

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  • associalibre 19 et 20 octobre à Bruxelles (Journaux LinuxFR)

    Associalibre (19 +) 20 Octobre

    3ème édition d'Associalibre,
    la journée belge du libre à destination des associations et des enseignants.

    Pour la troisième année consécutive, l'association de promotion du logiciel libre Abelli organise
    une journée atelier/formation de sensibilisation aux logiciels libres
    à destination du public associatif et des enseignants.

    En 2017, le fil rouge de la journée sera la protection des données privées numériques.

    Nouveauté 2017 : Cette journée du 20 sera précédée la veille, le 19 au soir,
    d'une double conférence sur la thématique:
    Le respect des données en réseaux sociaux.

    Conférences respectivement animées par
    * Olivier Bogaert, Commissaire de la Federal Computer Crime Unit
    * André Loconte, représentant de l'Association de protection des internautes, qui défend en Belgique depuis de nombreuses années la vision d'un internet neutre, libre, accessible et vecteur de progrès.
    Les conférences seront suivie d’un débat avec le public.

    Une journée du libre, pour toutes et tous, pensée pour le monde associatif et les enseignant dans les locaux de l'ISIB, Rue Royale n°150 à Bruxelles

    Depuis 2015, la journée Associalibre est un espace convivial présentant des solutions concrètes, efficaces et éthiques pour soutenir et faciliter l'action associative et militante

    Les valeurs portées par les logiciels libres trouvent écho dans celles portées par le monde associatif. Elles distinguent radicalement de ce qui est proposé à la consommation, et, face à la prolifération d'usages virtuels, constituent des clés de développement d'un esprit critique nécessaire dans une culture numérique.

    Venez découvrir les possibilités offertes par "le Libre".
    Venez rencontrer des représentants locaux de la communauté du Logiciel Libre.
    Venez débattre de l'importance du développement d'un esprit critique numérique.

    Au programme , conférences, ateliers pratiques, présentations d'outils accessibles et destinés à une utilisation dans le monde associatif et enseignant : la protection de la vie privée, les hébergements alternatifs, les suites LibreOffice et Framasoft, OpenStreetMap, l'autodéfense numérique, la brique Internet.

    Participation libre et gratuite,
    inscription préalable souhaitée via http://2017.associalibre.be/?Inscriptions

    L'équipe Staff Associalibre

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  • Dr. Geo 18.06 (Dépêches LinuxFR)

    GNU Dr. Geo est un logiciel de géométrie interactive euclidienne du plan, pour une utilisation à l'école secondaire et primaire. Il permet d'organiser des activités pédagogiques dans l'enseignement de la géométrie, voire d'autres domaines liés des mathématiques.
    Intégré à un environnement dynamique de programmation Smalltalk, il propose également une approche de la géométrie dynamique par la programmation, soit par l'utilisation de script(s) intégré(s) à une figure, soit par une description purement programmatique d'une construction géométrique. En outre, Dr. Geo est toujours modifiable depuis lui-même, fonctionnalité héritée de son environnement de développement.

    Dr. Geo 18.06

    La version 18.06 fait suite à la version 17.07 sortie en juillet 2017. Une grande partie de l'effort fut de porter le code de la version 3 à la version 7 de l'environnement Smalltalk Pharo avec lequel est développé Dr. Geo. Outre les corrections de bugs inhérentes à ce portage, quelques fonctionnalités nouvelles ont fait leur apparition.

    Nouvelles fonctionalités

    Dans Dr. Geo, un script est défini par une classe Pharo. L'utilisateur insère alors une instance du script dans la figure géométrique ; il lui associe si nécessaire d'autres objets géométriques de la figure en paramètres. Un script effectue un traitement ad-hoc, calculs ou modifications sur d'autres objets de la figure tels que programmés dans les méthodes du script. Une fois défini, le script est facile à utiliser.

    L'édition de script se fait maintenant à l'aide d'un outil d'édition de code dédié, et non plus par l'intermédiaire du navigateur de code de Pharo, qui est pour le moins impressionnant.

    À noter que l'ajout d'attribut au script nécessite toujours l'utilisation du navigateur de code de Pharo. Ce besoin est nécessaire uniquement lorsque le script a un état dont il doit se souvenir tout au long du cycle de vie de la figure.
    Editeur de script

    Le manuel utilisateur a une section dédiée au script.

    Inspecteur sur code de figures programmées

    Une figure programmée est l'autre forme d'utilisation de la programmation dans la géométrie dynamique. Dans cette approche la figure géométrique est entièrement définie par un code Smalltalk et l'utilisation de l'API dédiée.

    Il est dorénavant plus aisé de gérer ses fichiers de figures programmées. Le nouvel inspecteur de Pharo — outre l'inspection d'attributs d'instance de classe — propose aussi de voir, d'exécuter, d'éditer et de créer les scripts de figures programmées.
    Inspecteur sur scripts de figures programmées

    Zoom positionnel

    Pour zoomer dans une figure l'utilisateur dispose du widget de molette orange en haut à droite de chaque figure ou de la molette de la souris. Le zoom par la souris est maintenant positionnel, focalisé sur la position du curseur souris ; celui par le widget reste, lui, centré au milieu de la zone visible de la figure.

    Détection de polygone sans surface

    Lorsqu'un polygone est sans surface (vide), Dr. Geo ne détectera que ses lignes, et non plus sa surface intérieure puisqu'elle n'existe pas.
    Polygone sans/avec surface

    Tests unitaires basés sur figures programmées

    Le petit corpus de figures programmées distribué avec Dr. Geo est également utilisé pour définir une série supplémentaire de tests unitaires.

    Partage réseau

    Dans le cadre d'une activité pédagogique en salle informatique, distribuer aux élèves des fichiers de figures est pratique. Dr. Geo propose maintenant une fonctionnalité de partage en réseau local, indépendante des services du réseau local (NFS, Samba, Windows, etc.). La marche à suivre est la suivante :

    1. L'enseignant sauve les documents à partager dans son dossier DrGeo.app/MyShares : MyShares
    2. L'enseignant active le partage réseau local depuis le navigateur de préférences de DrGeo (menu Système, Préférences) : Activation du partage
    3. L'élève, depuis l'outil habituel d'ouverture de figures, parcourt les figures partagées (bouton 'Partage enseignant') : Parcourir les figures partagées

    Cette fonctionnalité peut s'utiliser de façon croisée avec Linux, Mac et Windows.

    Thèmes graphiques

    Le navigateur de préférences (menu Système, Préférences) donne accès à deux thèmes graphiques, hérités de Pharo :

    • Thème sombre, par défaut, à privilégier lorsque Dr. Geo est utilisé de façon autonome sur un seul poste.
      Thème sombre

    • Thème clair, à utiliser en vidéo projection, par exemple, car le thème sombre manque de contraste.
      Thème clair

    Option plein écran

    Depuis le menu système, l'utilisateur peut basculer en affichage plein écran ; le système hôte est alors complètement masqué. Pratique pour que les élèves se concentrent sur leur activité de géométrie dynamique.

    Les autres modifications de la version 18.06.

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  • Microcontrolleur de LED basé ESP8266 (Dépêches LinuxFR)

    ANAVI Light Controller est une nouvelle carte OpenSourceHardWare pour contrôler un ruban de DEL (LED strip RGB). Ce projet est OpenSource et conçu avec KiCAD, et disponible a l'achat à partir de 25€ jusqu'au 27 juin 2018.
    plan du Anavi Light Controller sur KiCAD
    La carte peut être utilisée de façon autonome avec le logiciel embarqué de demo en se connectant sur une page web (MQTT d'Eclipse paho). Mais passer par internet via un broker MQTT public n'est peut être pas idéal pour tous, du coup une autre solution est tout aussi envisageable via une passerelle locale (et optionnellement accessible à distance).

    Naturellement, ce microcontrôleur (MCU) ESP8266 peut être aussi reprogrammé, c'est une alternative intéressante aux populaires Arduino's car un bloc WiFi (pas libre?) est intégré au MCU.

    Pour ma part, j'ai eu la chance de tester le produit, ça fait le job comme on dit ! mais je vous invite à lire la la revue en français sur le blog Framboise314.

    Pour utiliser une passerelle locale, il faut préalablement installer Mozilla IoT Gateway sur Raspberry Pi et reprogrammer le MCU avec mon implémentation de "RGBLamp" qui utilise l'API "WebThings" de Mozilla se connectant ensuite via mDNS, HTTP, REST (voir video)….

    webthing-esp8266-webapp-20180602rzr

    Pour ceux qui ne veulent pas faire un pas hors de leur OS préféré, considérez le précédent produit de Leon pour RaspberryPi.

    Finalement, si vous utilisez Mozilla-IoT, les retours sont bienvenus.

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  • AlterncCamp c'est dès jeudi 21 juin (Journaux LinuxFR)

    Salut

    Ayant déjà fait la dépéche et que le temps est passé, j'en profite pour rappeler que jeudi, vendredi et samedi il est possible d'aider à l'avancée du projet alternc

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  • Le logiciel libre dont on ne peut utiliser les libertés (Journaux LinuxFR)

    Sommaire

    Dans mon entreprise, on utilise des logiciels libres. Il arrive qu'on aie besoin de modifier ces logiciels tiers, pour gérer un cas spécifique ou pour une meilleure intégration dans l'application.

    Et parfois, en se lançant dans ce genre de travaux, on tombe sur une surprise :

    Il existe des logiciels libres dont il est presque impossible d'utiliser les libertés sans une quantité déraisonnable de travail.

    Je ne parle pas d'openwashing ici, cette technique qui consiste à faire croire qu'un logiciel est libre mais ne l'est pas et dont on a récemment parlé ici. Non, je parle de programmes véritablement libres (sous licence Apache ou MIT généralement, notre code n'étant pas libre ça ne peut être des licences contaminantes comme la GPL) mais dont les subtilités font que… visiblement quelqu’un ne veut pas que les libertés soient trop utilisées. On notera déjà que c'est souvent des logiciels dont il existe une version avancée commerciale.

    Les libertés d'exécution et de redistribution sont généralement faciles à appliquer ; le problème survient souvent quand on veut étudier le programme et l'améliorer. Voici quelques exemples de techniques utilisées ; certaines peuvent être expliquées par un simple manque de volonté d'adhérer à l'esprit du logiciel libre ou par une mauvaise organisation interne ; d'autres s'approchent du sabotage. Dans tous les cas, la licence est respectée à la lettre.

    Toutes les techniques ci-dessous ont été croisées dans des cas réels (heureusement pas toutes sur le même projet) :

    Aucune documentation technique

    Il n'existe aucune documentation technique d'aucune sorte. Selon la taille du logiciel, ça peut être plus ou moins gênant (je vous laisse imaginer quand le workspace du projet fait plusieurs centaines de Mo).

    Parfois, rien qu'obtenir une version exécutable du logiciel à partir des sources est un calvaire.

    Une version avancée consiste à utiliser des frameworks, compilateurs ou réglages exotiques, sans que ce soit documenté publiquement.

    Les dépendances cachées

    Les dépendances du projet vont par défaut se télécharger depuis un serveur qui appartient à la même organisation que le projet, et pas depuis les dépôts standards. Et surprise, ce serveur ne contient (en public) que les dernières versions des dépendances.

    Au pire, ces dépendances sont elles-mêmes libres, on peut toujours aller les chercher et les compiler à la main, mais la quantité de travail pour obtenir une version fonctionnelle explose dès qu'on veut autre chose que la toute dernière version. Et je ne parle pas de la galère quand on veut mettre à jour un fork depuis l'origine.

    Le faux dépôt de sources

    Celle-ci est subtile : le dépôt des sources public n'est d'évidence pas un dépôt de travail, puisqu'il ne contient qu'un seul commit par version, sans le moindre commentaire. Ça n'est pas gênant tant qu'on essaie pas de maintenir un fork.

    La version avancée, qui consiste à ne fournir les sources que sous la forme d'un dossier compressé sans le moindre historique, semble avoir à peu près disparue, du moins dans mon domaine.

    Le tapis et le labyrinthe mouvant

    Deux variantes d'une même technique :

    1. Les sources peuvent être planquées à un endroit inaccessible, voire carrément absentes du site éditorial – rien, pas même un lien, pas même une mention claire de la licence : si tu ne sais pas déjà que le logiciel est libre… tu le découvres en lisant la licence après avoir donné toutes tes informations pour la fameuse « version de démonstration 30 jours ».
    2. Le site change tout le temps, et la manière d'accéder aux sources n'est jamais la même d'un mois sur l'autre.

    À noter que quelques entreprises ne fournissent les sources qu'aux clients de l'entreprise, ce qui est généralement autorisé.

    Une variante intéressante du point 2, c'est quand le logiciel change régulièrement de grands pans de son architecture.

    Le code qui fait des suppositions sur l'environnement de développement

    Généralement à base de chemins en dur dans le code ou de réglages spécifiques à un IDE. C'est rare, mais on en croise…

    La ressource libre-mais-déposée

    Ici ça s'applique plus aux ressources qu'au code, principalement aux logos : votre ressource est libre, mais est une marque déposée. Il y a plein de cas où on ne peut pas l'utiliser. Par exemple, le logo GNU n'illustre pas la version d'origine de cet article, parce que, je cite (le gras est d'origine) :

    Ce dessin est utilisable conformément à la GNU FDL v1.3, à la licence Art libre ou à la Creative Commons CC-BY-SA 2.0 (résumé en français ici). Toutefois, c'est aussi un logo déposé du projet GNU. Si vous voulez vous servir de cette tête de GNU pour mettre en lien un site web de la Free Software Foundation ou du projet GNU, n'hésitez pas ; de même, vous n'avez pas besoin de permission supplémentaire pour l'utiliser dans des contextes qui parlent de GNU de manière positive et exacte. Pour tout autre usage, veuillez au préalable demander la permission à licensing@fsf.org.
    Source: La page du logo GNU sur le site de la FSF

    Et donc ce logo est disponible sous 3 licences libres différentes, mais a des restrictions très fortes sur l'usage qui peut en être fait. C'est en fait valable avec à peu près tous les logos et toutes les marques – et les règles d'utilisations de logos et marques d'entreprises peuvent être bien plus restrictives.


    La conclusion de tout ceci ?

    Qu'un logiciel soit libre n'impose pas que son développeur doive vous faciliter l'application des libertés.

    C'est quelque chose qu'on croit trop souvent, de même qu'on mélange souvent « libre » et « gratuit ».


    Ce texte, placé sous licence CC BY 4.0, est une légère adaptation pour LinuxFR.org de l'original disponible sur Zeste de Savoir.

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  • Tutoriel 3D - 2D découpe au laser, le retour du tux (Journaux LinuxFR)

    Sommaire

    Tranche de pingouin

    Chose promise, cause perdue. Voici comment transformer un modèle 3D en tranches de bois pour découpe laser. Et en bonus, mon essai initial de découpe en création originale.

    Les outils que j’ai utilisé sont blender et inkscape, et ce juste parce que je les connaissais et donc plus facile pour expérimenter.

    Note aux amateurs de freecad, j’ai commencé à regarder comment ça marche, au cas où ce serait plus simple avec, si jamais je trouve une idée et le courage de refaire un tuto, ça me fera un zeugma.

    Au début était le cube

    Ouvrir un nouveau fichier dans blender et mettre la scène en métrique, car sinon les mesures ne sont pas fixées par taille réelle. Notez que à chaque étape du tuto on aura des soucis de conversion de dimensions, donc en fait… mais bon faut pas en profiter pour être négligent.

    où trouver le changement metrique

    Retirer le cube et ajouter le Tux à la scène. Vous pouvez le trouver ainsi que toutes les licences à Tuuuuuuux

    • Faire face au tux (1 au pavé num)
    • Mettre la vue iso (5 au pavé num)
    • sélectionner le tux
    • passer en editor mode (tab)
    • Sélectionner le dessous des pattes (B) qui est rond
    • Niveler (SZ0)
    • sélectionner les deux centres des pattes, (S) Snap cursor to selected
    • rebasculer en object mode (tab) , transform origine to 3d cursor (object/transform)

    Maintenant, le tux est calé pour avoir le plancher des pattes en comme origine, à la verticale du pseudo centre de gravité que nous venons de choisir.

    mettre la bête en Z 0.

    Il est gros vot manchot ?

    Il nous faut choisir une taille, suffisamment grosse pour que ce soit cool, et pas trop gros pour limiter le prix. Comme l’objet c’est aussi tester une bonne quantité d’épaisseurs pour voir comment ajuster la taille théorique d’une planche par rapport à sa taille réelle (il reste du vide, la colle ça épaissit, les planches sont pas forcément pile à la taille).

    Une planche 2mm chez sculpteo (chez qui je teste la découpe laser) fait 94cm*59cm, il faut aussi essayer de rester dans une seule planche avec tous les morceaux. Le tux est presque aussi large que haut, du coup on cherche une approximation de cube découpé en tranches et étalé fait la même surface en gardant un peu de marge. ça fait 55 tranches, donc une hauteur de 116.875mm

    Et si on l’écartelait ?

    Il nous faut séparer les pattes du corps du tux (ce sont des objets distincts dans le modèle de base en fait et elles s’interconnectent :

    Tux pattes interconnectées

    Il faut les réunir par booléen union au corps pour avoir un seul objet avec un intérieur/extérieur propre.

    tux vue pattes melees

    On peut maintenant appliquer une subdivision sur le tux CTRL+3, parce que le tux aime la douceur, et pas que celle angevine.
    c'est mieux avec les pattes creuses, c'est comme les heures à l'edf

    Lui sculpter des yeux plus sympa, parce que même si tout le monde ne veut pas l’avouer, pour avoir l’air cool faut quand même avoir un peu l’air con.

    tux sculptation des yeux (ou sculptage selon les régions)

    la même en couleur

    Mais quand est-ce qu’on coupe ?

    Patience, il faut regarder un peu avant de couper. Placer un plan plus grand que le tux au sol, genre 20cmx20cm et lui appliquer un booléen d’intersection avec le tux. Et regarder en bougeant le plan sur Z comment seront les tranches.

    On voit deux endroits à problème, les ailes et la queue qui auront des tranches avec plus que un morceau, ce qui est plus complexe à coller.

    par ex les ailes :

    ailes dissociées

    Ce sera lourd à coller ensuite, on peut mais pourquoi…

    autant relier les ailes au tronc le plus légèrement possible, avec un lien de 1mm de large.

    idem au niveau de la queue :

    queue perdue

    J’ajoute un bloc en union au niveau de la queue, le plus ajusté possible par un booléen union.

    jointure queue

    Cela vous permettra de facilement coller, il sera toujours possible de le limer après collage.

    Il faut bien nettoyer le résultat de l’union à l’intérieur du tux, ne pas laisser de cloisons internes, c’est à dire éviter d’avoir des plan à l’intérieur des plans :

    retirer les morceaux à l’intérieur des autres

    Finir de nettoyer en retirant les doublons de vertices, boucher les trous, assurer les normales pour que ce soit clair ce qui est à l’intérieur et à l’extérieur.

    Et si on l’empalait ?

    Pensons au support central qui va nous permettre de facilement positionner et coller les tranches de tux, il va être en trapèze et ressembler à ça au niveau d’une tranche :

    plan des tranches

    Le choix de la découpe sera donc toujours du côté le plus grand, en bas. Donc notre référence pour le positionnement des plans de découpe doit être la face basse de chaque tranche.

    Replaçons le plan à 0.01mm en Z (pour éviter le chevauchement parfait des surface avec les pattes Z=0), pensez à remettre tous les éléments avec scale=1 (Ctrl+A scale and rotation) pour la suite.

    Faire une array de 50 plans en Z espacés de 2.125mm, faire le booléen intersection avec le tux. Lors de la réalisation de mon bureau réel avec des tux, j’ai constaté que l’empilage de x tranches de 2mm n’a pas un résultat de x*2mm, mais avec l’air restant et la colle environ 2.125. Je vais affiner avec ce tux cette estimation mais déjà on part de 2.125mm par tranche.

    On voit les tranches et on voit des petits problèmes

    problème de tranche

    Une tranche qui manque en haut et le cul qui a une mini tranche en bas.

    Diminuer le overlap thresold du booléen pour que le problème du haut disparaisse :

    option thresold

    Remonter le point du bas du tux pour supprimer le second problème et non, ce n'est pas lui mettre un doigt dans le cul car ça ne doit pas rentrer :

    trou du cul de tux

    Nickel !

    bonnes tranches

    Simulons une épaisseur des tranches pour avoir un aperçu du résultat réel, ajoutons au plan un modifier solidify 2mm avec l’offfet à +1 (vers le haut) pour suivre le plan d’avoir la face basse comme référence :

    simul résultat final

    Le résultat est conforme, retirez le solidify, il ne doit pas interférer avec l’étape de création du lien central.

    On l’empale plus ?

    Mais si, mais si. En fait ce n’est pas obligatoire, mais ça facilite le positionnement des étages, et on peut aussi le garde sans le coller. Le lien central doit avoir une forme de trapèze et être parfaitement vertical, car pour l’instant sculpteo ne fait pas de découpe oblique.

    Il doit faire une épaisseur égale à celle du bois. Pour mon exemple je suis resté sur mon approximation (2.125mm) mais normalement il faut prendre 2mm et ajuster avec l’épaisseur du kerf qui est la taille du laser laissant un vide de découpe autour du trait de coupe. En pratique lors de mon premier essai j’ai eu des soucis d’épaisseur et j’ai du poncer mon trapèze. Du coup comme ce n’est pas nécessaire d’ajuster. Je surestime cette fois-ci la taille du trapèze.

    trapeze

    Il faut ajuster sa position pour qu’il traverse tout le tux, coup de chance c’est possible sur ce modèle en plaçant la traverse au centre de la dernière tranche du tux. Mais sinon on l’aurait simplement fait avec deux trapèzes sur deux hauteurs.

    Ajustez la taille en X et la hauteur de la partie haute pour faire joli, elle va dépasser un peu et même arrondir sa tête (note postérieure en pratique le trapèze sera toujours trop court, il faut juger les tranches encore un peu plus grand que 2.125mm).

    tete de tux

    En dessous ajuster aussi la taille en X pour donner un beau trapèze

    mise en trapeze

    On voit que c’est moche au niveau du pied

    tux chaplin

    On va donc remodeler un peu le trapèze pour qu’il soit plus joli à cet endroit.

    remodelage du pied

    aspect final

    Parlons peu, parlons kerf

    Le kerf c’est la partie du bois éliminée par le laser, en pratique la découpe est plus petite que le plan car le laser à une taille non ponctuelle. la découpe de la traverse dans les tranches sera donc un peu plus grande que prévu, et la traverse découpée plus court aussi que prévu.

    Dans ce modèle, on peut ignorer le kerf et accepter les différences, elles seront minimes et les pièces collées seront bien ajustées.

    appliquons donc le booléen différence entre le plan des tranches et la traverse

    Le résultat est difficile à voir mais en vue fil de fer c’est visible

    vue fil de fer du tux trapeziste

    C’est la lutte finale

    On peut passer à la phase finale, on réalise les “modifier” sur les planches, puis on aplati le trapèze en retirant les vertices d’un côté.

    En mode éditeur, on sépare toutes les tranches (P+loose parts en mode édition) et on les étale dans le bon ordre en vue du dessus. Attention, les numéros générés lors de la réalisation de l’array ne sont pas forcément dans l’ordre de Z…

    Pour ne pas me planter, je me met dans une vue adaptée et je bouge une par une les tranches avec des gx0.1 … Je vérifie bien que tout est dans l’ordre puis je met tout le monde à plat (sélectionner tout A puis SZ0)

    Nous allons avoir des soucis de conversion de taille entre blender puis Inkscape puis sculpteo… on commence par poser un étalon dans blender, un plan au sol de 1cm sur 90cm

    90cm etalon

    Le petit oiseau va sortir

    Enfin presque, il faut encore à faire la photo !

    Il existe une option de rendering qui génère du svg.

    Mettons la caméra au dessus en mode orthographique, d’abord une résolution 100% sur un ratio approximatif de mon rectangle incluant tout.

    100 pourcent

    puis placer la caméra assez bien au dessus de la scène et changez les paramètres :

    ortho

    L’échelle orthographique est ce qui correspond au zoom, ajustez la valeur pour que tout rentre au plus juste

    Tout doit rentrer dans la fenêtre de rendering :

    serrez les rangs

    Maintenant depuis les user pref, activez le svg freestyle exporter :

    options rendering

    Et activez les deux options freestyle et svg export depuis les options rendering

    option rendering activee

    Pressez F12, une image svg sera générée dans le répertoire indiqué dans output nommé 0001.svg,

    Ouvrez le dans Inkscape, dégroupez et sélectionnez l’étalon. mettez lui une épaisseur de contour à 0 pour ne pas fausser la taille et regardez sa taille. Dans mon cas je tombe sur 35.719cm.

    Je vais donc changer la résolution de l’image pour ajuster la taille d’un facteur de 90/35.719=2.52

    Je change dans blender le render pour :

    retailler

    Re F12 et vérification.

    Mon étalon fait maintenant 1cm sur 90.01cm.

    aller, on essaie avec un pixel de moins en Y :), on tombe sur 89.987. C’est moins bon, retour en arrière.

    Maintenant que l’on a les bonnes tailles dans Inkscape, il faut nettoyer. Parce que le freestyle a introduit des pixels de temps en temps.

    Je prends donc chaque découpe pour la repositionner au mieux et aussi supprimer les traces.

    points artefacts

    Pour m’aider et aussi servir d’étalon entre Inkscape et sculpteo je place un cadre dans une autre couleur qui délimite ma sélection, 53.5cm de large sur 75cm de haut.

    Et je fais tout rentrer dedans.

    Je vérifie chaque pièce pour assurer qu’il n’y a pas de défaut, et j’assure les contours à 1px et mon cadre avec une couleur différente

    C’est prêt.

    planche à découper

    Pour ceux qui sont plus observateurs que moi, vous verrez que j’ai oublié de grouper une fente dans une tranche. Moi je vais le voir au montage plus tard…

    TuxOlaser

    J’upload chez sculpteo.

    Deux couleurs sont détectées, l"une correspond au noir et l’autre au rouge du cadre. Les mesures n’ont pas été conservées, je ne sais pas pourquoi… mais mon cadre me permet de choisir un ajustement de taille à 26.5% qui me redonne les bonnes dimensions.

    Je peux alors désactiver le cadre rouge dans sculpteo (style 2 sur aucun et voila !

    prêt à couper.

    Livraison comprise il vous en coûtera 53.33€.

    Pour info, les tux du bureau ont coûté moins cher, ils étaient en une seule livraison et un peu plus petits, 72€ les 3.

    Déboitage du tux et montage

    Je hais les video de unboxing, et me voilà moi même à déboiter…

    Bon, puisqu’il faut :

    la boite est bien protégée

    boite

    et la planche dans la mousse

    planche entourée de mousse

    Les pièces sont tenues par du scotch, il faudra faire attention en retirant le scotch de ne pas casser les pièces fragiles.

    scotch sur les pieces

    Je numérote mes pièces avant de défaire, c’est moins cher que de faire des numéros au laser.

    sans scotch à numéroter

    Ensuite on empile jusqu’à la fameuse pièce 33 qu’il faudra redécouper.

    debut d'empilage

    piece 33

    redecoupe de la 33

    piece 33 empilee

    Tadaaaa

    Entrer une description pour l'image ici

    A propos de licences

    J’ai fouillé pour trouver les licences attachées au modèle de base, les voici :

    https://opengameart.org/content/tux

    https://opengameart.org/sites/default/files/license_images/gpl.png

    http://www.gnu.org/licenses/gpl-3.0.html

    https://opengameart.org/sites/default/files/license_images/cc-by.png

    http://creativecommons.org/licenses/by/3.0/

    Les fichiers

    Voila les fichiers sources blender et le inkscape (piece 33 corrigée)

    fichier blender

    fichier svg

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  • Mise à jour des pages de manuel pour Ubuntu 10.10 (Linux Certif)

    J'ai récemment reçu un email sympa sur la fonctionnalité "Pages de manuel" du site. Suite à cela et à la récente mise à jour 10.10 de Ubuntu, j'ai décidé de prendre le temps nécessaire pour importer les nouvelles pages de manuel.

    Les pages de manuel n'avaient pas été mises à jour depuis environ un an. À ma grande surprise, énormément de nouvelle page ont été introduite. Quelques exemples de nouvelles pages:

    Au total, ce n'est pas moins de 37325 pages qui ont été importé (toute langues confondues et y compris les mises à jour de pages existante). J'espère que ça aidera quelqu'uns d'entre vous :)

  • Aider les associations du Libre en achetant leurs goodies (Dépêches LinuxFR)

    Au fil du temps, les associations du monde du Libre ont créé un certain nombre de produits numériques (CD, DVD, clés USB, etc.) téléchargeables gratuitement et librement. Ces produits sont souvent proposés lors de manifestations. La vente de ces objets permet de participer au financement des associations et de poursuivre leur mission associative.

    L’association En Vente Libre a été créée en 2009 afin de mettre à disposition des associations du logiciel libre un moyen de vendre leurs différents produits de manière mutualisée et de récupérer des dons. Permettre la diffusion de la culture libre à travers le monde est un peu prétentieux, mais c’est notre objectif !

    En Vente Libre a pour but de faciliter l’accès à ces produits qui assurent la promotion des logiciels libres. Les associations qui en bénéficient depuis plusieurs années maintenant sont : Debian, Ubuntu-Fr, l’April, La Mouette (qui fait de belles promotions en ce moment !), Framasoft, Multisystème, EduNathon. La force de la plate‐forme est de proposer de faire des dons ou d’acheter des articles de plusieurs associations en même temps. Mutualisation des coûts bancaires et des frais divers !

    En juin 2017, l’équipe a quasiment entièrement changé pour repartir d’un nouvel élan. De nouvelles associations devraient bientôt pouvoir profiter de la plate‐forme (Mageia, Borsalinux, OCS Inventory, etc.).

    Donc :

    • si vous faites partie d’une association et que vous voulez vendre vos produits ou obtenir des dons sur la plate‐forme EVL, n’hésitez pas à demander notre convention par courriel à bureau@enventelibre.org ;
    • si vous voulez participer au projet et devenir bénévoles, contactez‐nous par courriel à association@enventelibre.org ;
    • si vous avez des compétences sur PrestaShop, faites‐vous connaître, nous avons toujours besoin d’aide et de formation pour améliorer notre service !

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  • Le humble bundle Frozenbyte (Linux Certif)

    Le humble bundle est un pack de jeux indies vendu sans prix définit. Le principe est que l'acheteur choisit combien il est prêt à donner pour les jeux.

    Le système a quelques règles qui en font une offre particulièrement honnête par rapport à ce qui se fait habituellement en jeux vidéo:

    1. aucun DRM
    2. les jeux fonctionnent sur Linux, Mac OS X et même Windows
    3. vous payez ce que vous voulez

    Il y a déjà eu deux événement humble bundle, le troisième est actuellement en cours. Ce dernier s'appelle le "Humble Frozenbyte Bundle" car tout les jeux viennent de l'éditeur Finlandais Frozenbyte.

    Les jeux proposés sont:

    Le humble bundle est une très bonne opportunité de supporter les jeux indie et le jeux sur Linux. Pour le moment, les Linuxiens donnent 12$ en moyenne pour le pack, soit environ 8€.

    Si vous avez envie d'essayer ces jeux, il vous reste 10 jours pour participer.

  • Archéologie fractale (Journaux LinuxFR)

    J’étais tranquillement en train de me balader virtuellement dans l’ensemble de Mandelbrot grâce au très efficace logiciel en java Super Fractal Thing, quand mon gestionnaire de fenêtre à par sérendipité rapproché ces deux images :
    Mozaïque d’Uzès
    Fractale vaguement similaire

    Excusez moi si la similarité ne saute pas aux yeux mais j’avais quand même envie de partager ça ici vu mes précédents journaux sur le Mandelgame. ça motive à ne pas laisser tomber l’idée !

    Un mot sur Super Fractal Thing : Il existe des tonnes de moteur de rendu de fractales, xaos par exemple, mais la plupart sont limités en profondeur d’exploration à cause de la limite de précision des calculs en virgule flottante de la machine. C’est un peu frustrant parce qu’on a toujours envie de zoomer un peu plus dans l’exploration, dans cette application on atteint les limites en une vingtaine de zoom (magie des exponentielles) au pifomètre. C’est vachement limitant même si l’espace à explorer reste gigantesque. J’ai donc creusé un peu pour savoir si il existait des moteurs de rendu en précision arbitraire et suis assez rapidement tombé sur celui-ci. Cadeau bonus, il n’est pas du tout naïf et utilise un algorithme basé sur la «théorie des perturbations» (quesaquo?) et est terriblement rapide, j’ai l’impression. Malgré l’utilisation de java (attention troll).

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  • Quel IDE pour quel langage (Journaux LinuxFR)

    Il y a trop longtemps, le débat sur les IDE se cristallisait entre VI et EMACS. Sur l'un, il fallait appuyer sur 3 touche en même temps, l'autre l'une à la suite de l'autre.

    Par hasard, j'ai appris Emacs, et changer de réflexe sur les raccourcis est très compliqué (genre ctrl-x rt). J'ai beaucoup codé en C, et ocaml et perl dessus avec succès.

    Puis j'ai fait du Java avec Eclipse. Il me manquait une tonne de fonctionnalité d'édition de base par rapport à Emacs, mais se rajoutait un des fonctions nouvelles très puissantes, comme l'auto-complétion depuis les library, qui suivait le typage et la syntaxe, la documentation par le survol (pas besoin d'aller chercher un fichier particuliers), le reformatage de code (factorisation de fonction depuis un bout de code). De retour sous Emacs, tout cela me manque.

    J'ai fais aussi un détour sous Visual Studio pour le C++, où la navigation entre fichier (clic d'une fonction pour avoir sa déclaration), et le debuging visuelle était vraiment agréable.

    Depuis que je code en go, j'aime de moins en moins Emacs, et sa tonne de fonction dont il faut se rappeler le nom pour les utiliser, si encore on sait qu'elle existe genre "global-auto-revert-mode".

    Dans la grande étude de codingame, il parle des IDE préférés de leur codeur. cf : http://publications.codingame.com/codingame-2018-developer-survey/what-developers-want

    J'ai du mal à imaginer un IDE sans associer le langage qui va avec. Le support de C++ dans Eclipse n'est pas du tout au même niveau que le Java, par exemple.

    Visual Studio 42% Univers Microsoft
    IntelliJ 30% Java
    Visual Studio Code 27% de tout
    Eclipse 25% Java
    Atom 16% de tout
    PyCharm 15% Python
    NetBeans 9% Java ?
    PhpStorm 7% PHP
    Code::Blocks 7% C/C++/fortran
    Xcode 6% Univers Apple
    Cloud9 3% de tout dans le cloud
    Other 16%

    (désolé pour le vrac mais linuxfr ne supporte pas le fait d'embarquer des bouts de code externe :/)

    Pour vous quel sont les couples "ultimes" IDE-langage ? Qu'est-ce que vous conseillez ? Qu'est-ce que vous déconseillez formellement ?

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  • Microcontrôleur de DEL basé sur ESP8266 (Dépêches LinuxFR)

    ANAVI Light Controller est une nouvelle carte matérielle libre pour contrôler un ruban de DEL (LED strip RGB). Ce projet est libre et conçu avec KiCAD, et disponible à l’achat à partir de 25 € jusqu’au 27 juin 2018.
    plan du Anavi Light Controller sur KiCAD
    La carte peut être utilisée de façon autonome avec le logiciel embarqué de démo en se connectant sur une page Web (MQTT d’Eclipse Paho). Mais passer par Internet via un broker MQTT public n’est peut‐être pas idéal pour tous, donc une autre solution est tout aussi envisageable via une passerelle locale (et optionnellement accessible à distance).

    Naturellement, ce microcontrôleur (MCU) ESP8266 peut être aussi reprogrammé, c’est une alternative intéressante aux populaires Arduino car un bloc Wi‐Fi (pas libre ?) est intégré au MCU.

    Pour ma part, j’ai eu la chance de tester le produit, ça fait le job comme on dit ! Mais je vous invite à lire la revue en français sur le blog Framboise314.

    Pour utiliser une passerelle locale, il faut préalablement installer Mozilla IoT Gateway sur Raspberry Pi et reprogrammer le MCU avec mon implémentation de RGBLamp qui utilise l’API WebThings de Mozilla se connectant ensuite via mDNS, HTTP, REST (voir vidéo)…

    webthing-esp8266-webapp-20180602rzr

    Pour ceux qui ne veulent pas faire un pas hors de leur système d’exploitation préféré, considérez le précédent produit de Léon pour Raspberry Pi.

    Finalement, si vous utilisez Mozilla IoT, les retours sont bienvenus.

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  • Benoît Hamon et la vente liée (Journaux LinuxFR)

    J'ai vu passer un journal sur les possibles candidats compatibles avec le logiciel libre. Certes, l'informatique est un point parmi d'autre du programme et notre choix ne doit pas se focaliser uniquement sur ça, mais cependant c'est toujours bien de fouiller dans le passé pour voir les actes des présidentiables.

    Or, pour ceux qui ont la mémoire courte, un des deux candidats du Parti socialiste a un passé intéressant en la matière. Benoît Hamon, tout posé et sympathique qu'il est, lorsqu'il était ministre délégué à l'Économie sociale et solidaire et à la consommation (2012-2014), avait soutenu avec ferveur la vente liée en informatique, en dépit des promesses du candidat François Hollande. Benoît Hamon avait lutté activement pour faire capoter les amendements protégeant les consommateurs, sans que l'on en sache vraiment la raison.

    Un peu de littérature sur le sujet :

    D'autre part, pour acheter un ordinateur chez un bon vendeur, allez sur http://bons-vendeurs-ordinateurs.info (par exemple).

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  • Open Compute Summit 2017, alors c'était bien ? (Journaux LinuxFR)

    Keynote

    Me voilà de retour sur le vieux continent après quelques temps chez l'oncle Sam. J'ai eu la chance de participer une nouvelle fois cette année au Summit Open Compute 2017, qui se tenait une fois n'est pas coutume au centre de congrès de Santa Clara (les années précédentes on était en centre ville de San José, c'était il faut être honnête plus sympa). Dans tous les cas, ça reste loin, très loin, il faut aimer le hardware libre !

    Le format du Summit n'a pas changé par rapport aux années précédentes, un jour et demi intense de discussions. Le format est assez classique, première demi-journée axée sur les Keynotes, puis séparation de l'assemblée sur trois thématiques, des conférences, des engineering workshops et un salon sur lequel les membres de la communauté et les différents fournisseurs présentent les nouveautés.

    Le salon était un peu plus grand qu'à l'accoutumée, et nous sommes arrivés tôt (décalage horaire oblige) pour éviter la foule au moment de l'enregistrement (environ 3500 personnes), et découvrir les stands sans être trop acculés.

    Entree

    Entree2

    Le premier stand à l'entrée était celui de Microsoft, un gros contributeur OCP avec le projet Olympus et placé juste à côté on retrouvait le stand de Facebook avec un ensemble de nouveautés que je vais tâcher de vous décrire.

    L'avantage du salon c'est qu'il reste à échelle humaine, les personnes présentes sur les stands sont les ingénieurs qui participent aux projets et qui sont là pour présenter leurs designs sans aucun à priori ni être dans l'optique de vous le vendre. On parle d'ingénieur à ingénieur et ce n'est pas trop désagréable. Attention toutefois, si vous vous rendez sur les stands des "constructeurs" (type qct, wywinn, etc …) la vous aurez droit à du marketing du vrai.

    La première chose que nous avons notée, c'est une présence forte du stockage nVMe, Microsoft comme Facebook présentaient tous les deux des solutions low cost à base de sticks M2 qui se connectent sur une carte porteuse au format PCIe Gen3 16 lignes permettant de bénéficier des performances de ces solutions low cost sans avoir à rechercher une nouvelle carte mère. Avec des débits soutenus de l'ordre de 8 Go/s en I/O ces solutions donnent un sacré coup de boost aux serveurs d'ancienne génération et rendent la virtualisation bien plus intéressante.

    nvme

    Microsoft exposait les premiers serveurs issus du projet Olympus avec quelques nouveautés comme le support d'ARM sous Windows pour son usage interne dans le cadre de ses offres Azure, le support de processeurs Cavium (48 coeurs) en bi socket, et bien entendu des processeurs Intel Next Gen. Nous avons d'ailleurs assisté à un jeu surprenant où au début du salon et jusqu'à la fin du premier jour, les barrettes mémoires de tous ces serveurs (Intel Next Gen) étaient masquées sur l'ensemble des stands. Le lendemain matin en arrivant tôt, j'ai réussi à prendre une chtite photo, mais n'ai pas trouvé ce qui justifiait une telle psychose. Alors je la poste et si vous trouvez on peut en débattre !

    Olympus
    Olympus2

    Du cote de l'intelligence artificielle et du calcul GPU, nVidia était le grand gagnant avec deux designs en architecture Pascal de dévoilées. Un premier chez Microsoft et un second chez Facebook. Les deux designs supportent 8 GPU Pascal avec chacun 16 GB de HBM v2. L'introduction de la HBM sur Pascal est un grand pas en avant dans l'augmentation de la bande passante memoire du GPU et la reduction de la latence et surtout de la complexité des designs en découlant. Les GPU sont interconnectés en utilisant les liens nVLink de nVidia s'affranchissant ainsi de la lourdeur du PCIe. Le package de Pascal est assez massif et le nombre de transistors assez conséquent.

    Pascal
    Pascal2

    Tout le monde s'interrogeait toutefois sur la nécessité de faire 2 design, un chez Microsoft, et un chez Facebook alors qu'OCP est un projet collaboratif. Y a comme un bug là.

    Une petite photo du chassis Pascal présenté chez Facebook

    PascalFB

    L'autre innovation qui nous a beaucoup plu est probablement la plus simple présentée lors de ce salon, mais elle résout un problème important du projet Yosemite, à savoir la maintenabilité du système. Yosemite introduit en effet le support de plusieurs noeuds physiques dans un même chassis qui partagent chacun la même interface réseau 100Gbps sur le bus PCIe en poussant l'usage de SR-IOV et MR-IOV au maximum. Si un changement physique devait s'opérer sur un des noeuds jusqu'à présent les 4 noeuds devaient être arrêtés électriquement. Avec l'arrivée de Yosemite 2 ce problème disparait, le châssis étant munis de balets à la Scalextric qui restent en contact avec la source d'énergie pendant que le châssis est en sortie en frontal du rack.

    Yosemite2
    Yosemite21

    Pour la première fois la fondation Open Power était présente. On retrouvait sur son stand l'introduction du serveur Zaius, probablement l'un des designs les plus ouverts du salon avec la publication de l'ensemble des fichiers mécaniques, électriques et des microcodes (BIOS et management à distance).

    OpenPower

    Nous avons eu le plaisir d'échanger avec Aaron Sullivan de Rackspace un des gros contributeurs au projet Bareleye et Zaius de la fondation Open Power, tout comme avec les ingénieurs de Google impliqués dans le développement d'Open BMC.

    OpenPower

    Une des forces de Bareleye et Zaius repose sur l'architecture Power dont la bande passante mémoire phénomenale et la gestion du multithreading hardware permet sur un serveur dual socket d'accueillir sans problème jusqu'à 192 threads physiques.

    Une nouvelle fois le salon a tenu ses promesses d'innovation. Nous regrettons toutefois comme les années précédentes de ne pas y voir un esprit de communauté plus grand, malgré le fait que cette année celui-ci nous est apparu plus fort que les années précédentes. L'Open Hardware dans l'IT est naissant, la tâche est immense mais les choses progressent, et c'est ce qui compte le plus. A l'année prochaine pour l'édition 2018 !

    ps: il y avait bien entendu d'autres nouveautés j'ai essayé de preéenter ici celles qui m'ont le plus marquees
    ps2: pour la première fois j'ai croisé d'autres français et ca fait plaisir !

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